L'honneur et le droit.
Item
Titre
L'honneur et le droit.
Texte remanié d'une thèse de doctorat, Droit privé, PAris II, 1991.
Résumé de la thèse :
On admet généralement que le droit n'est pas la seule règle de conduite en société, l'honneur en est une autre, non moins éminente. L'ouvrage se propose donc d'étudier quels rapports entretiennent ces deux ordres de valeurs. L'honneur peut se définir comme étant à la fois un sentiment et une loi. Une personne a son honneur et respecte l'honneur. Il va sans dire que l'honneur d'une personne est fonction du respect qu'elle porte à la loi de l'honneur. Le droit qui tantôt oblige à respecter la loi de l'honneur, tantôt l'admet (2e partie) protège également ce sentiment (1re partie). Mais les rapports du droit et de l'honneur sont variables. La protection de l'honneur n'est pas toujours efficace lorsqu'elle se heurte à d'autres principes juridiques : liberté d'expression, laïcite. Quant à la loi de l'honneur, utilisée de plus en plus fréquemment dans la régularisation des rapports professionnels (déontologie), elle décroît dans le droit de la famille (rapports entre époux, rapports entre parents et enfants). Sans oublier que l'honneur peut conduire à contester l'ordre juridique de manière plus ou moins grave (engagement d'honneur contraire aux lois, criminalité justifiée par l'honneur). Au bout du compte, le droit se méfie de l'honneur, mais l'honneur apprécie-t-il le droit ? Ces deux notions ne sont-elles pas, par nature, antinomiques ?
Texte remanié d'une thèse de doctorat, Droit privé, PAris II, 1991.
Résumé de la thèse :
On admet généralement que le droit n'est pas la seule règle de conduite en société, l'honneur en est une autre, non moins éminente. L'ouvrage se propose donc d'étudier quels rapports entretiennent ces deux ordres de valeurs. L'honneur peut se définir comme étant à la fois un sentiment et une loi. Une personne a son honneur et respecte l'honneur. Il va sans dire que l'honneur d'une personne est fonction du respect qu'elle porte à la loi de l'honneur. Le droit qui tantôt oblige à respecter la loi de l'honneur, tantôt l'admet (2e partie) protège également ce sentiment (1re partie). Mais les rapports du droit et de l'honneur sont variables. La protection de l'honneur n'est pas toujours efficace lorsqu'elle se heurte à d'autres principes juridiques : liberté d'expression, laïcite. Quant à la loi de l'honneur, utilisée de plus en plus fréquemment dans la régularisation des rapports professionnels (déontologie), elle décroît dans le droit de la famille (rapports entre époux, rapports entre parents et enfants). Sans oublier que l'honneur peut conduire à contester l'ordre juridique de manière plus ou moins grave (engagement d'honneur contraire aux lois, criminalité justifiée par l'honneur). Au bout du compte, le droit se méfie de l'honneur, mais l'honneur apprécie-t-il le droit ? Ces deux notions ne sont-elles pas, par nature, antinomiques ?
Auteur
BEIGNIER, Bernard
Editeur
Paris, L.G.D.J. (Collection : <i>Thèses</i>, tome 234)
Année
1995
Type
Monographie
Pages
672 p.
ISBN
2-275-00338-X
Mot-clé
Honneur
Histoire du droit et des institutions
Droit de la personnalité
Morale
Histoire du droit et des institutions
Droit de la personnalité
Morale