Du papier à la biométrie. Identifier les individus.
Item
Titre
Du papier à la biométrie. Identifier les individus.
Auteur
CRETTIEZ (sous la dir. de), Xavier
PIAZZA (sous la dir. de), Pierre
PIAZZA (sous la dir. de), Pierre
Résumé
Présentation de l'éditeur :
La biométrie est présentée aujourd'hui comme la solution technologique la plus appropriée pour faire face aux menaces inédites auxquelles l'Occident est (ou serait) confronté. Dans ce contexte, ce livre vient rappeler l'effort constant de l'État pour mieux identifier les personnes à des fins policières, administratives et politiques.
De l'Ancien Régime à la France contemporaine, en passant par la Troisième République et Vichy, l'ouvrage retrace le cheminement mouvementé et les enjeux des processus d'identification. Il montre que depuis la période absolutiste, l'État s'est efforcé de fixer sur papier sa propre population, des marginaux jusqu'aux citoyens les mieux intégrés.
Les auteurs font également la lumière sur les pratiques d'encartement de certaines catégories d'individus, dans l'URSS stalinienne ou la France des Trente Glorieuses. On retiendra le cas des étrangers, dont la mise à l'écart administrative contribue à délimiter l'espace national tout autant qu'à prévenir de supposés périls.
Des initiatives régionalistes au refus britannique d'une mise en carte des citoyens, les résistances ont été constantes. Ainsi, la défiance envers l'encarte-ment paraît-elle plus que jamais d'actualité, à l'heure où la traçabilité des personnes sur internet et la biométrie s'imposent comme des exigences sécuritaires.
La biométrie est présentée aujourd'hui comme la solution technologique la plus appropriée pour faire face aux menaces inédites auxquelles l'Occident est (ou serait) confronté. Dans ce contexte, ce livre vient rappeler l'effort constant de l'État pour mieux identifier les personnes à des fins policières, administratives et politiques.
De l'Ancien Régime à la France contemporaine, en passant par la Troisième République et Vichy, l'ouvrage retrace le cheminement mouvementé et les enjeux des processus d'identification. Il montre que depuis la période absolutiste, l'État s'est efforcé de fixer sur papier sa propre population, des marginaux jusqu'aux citoyens les mieux intégrés.
Les auteurs font également la lumière sur les pratiques d'encartement de certaines catégories d'individus, dans l'URSS stalinienne ou la France des Trente Glorieuses. On retiendra le cas des étrangers, dont la mise à l'écart administrative contribue à délimiter l'espace national tout autant qu'à prévenir de supposés périls.
Des initiatives régionalistes au refus britannique d'une mise en carte des citoyens, les résistances ont été constantes. Ainsi, la défiance envers l'encarte-ment paraît-elle plus que jamais d'actualité, à l'heure où la traçabilité des personnes sur internet et la biométrie s'imposent comme des exigences sécuritaires.
Editeur
Paris, Presses de Sciences Po
Année
2006
Type
Ouvrage collectif
Pages
331 p.
Mot-clé
Identification - Identité