Le étudiants étrangers à Paris au XIXe siècle. Migrations et formation des élites.
Item
Titre
Le étudiants étrangers à Paris au XIXe siècle. Migrations et formation des élites.
Auteur
MOULINIER, Pierre
Résumé
Présentation de l'éditeur :
Une forme mineure de mondialisation s'opère au XIXe siècle, celle que provoquent les échanges universitaires, et notamment les migrations étudiantes: à la Belle Époque, profitant d'une politique universitaire très libérale de la France, de l'attrait international de Paris et de la position dominante des facultés parisiennes dans le marché national estudiantin, le Quartier latin attire de plus en plus la jeunesse des cinq continents, du Canada au Japon et de l'Argentine à la Russie. Les raisons de cet accroissement sont multiples : outre la diplomatie universitaire très ouverte de la France et l'accueil de persécutés et de réfugiés, dont les Polonais ou les juifs de Russie, citons la demande de formation supérieure des élites des États-nations nouvellement indépendants (Grèce, Bulgarie, Serbie) ou sortis de la colonisation (Amérique latine), les retombées de l'influence culturelle de la France (Égypte, Empire ottoman, Roumanie) et plus largement l'attrait (le la culture française et la francophonie. Ce faisant, les universités françaises, et en premier lieu celle (le Paris, entrent en concurrence avec les universités des autres grandes nations occidentales (Allemagne, Angleterre, Autriche) dans le cadre d'une compétition internationale en vue d'attirer les étudiants étrangers, censés être des facteurs d'influence des valeurs et des intérêts français à leur retour dans leur pays.
Qui sont ces étudiants venus d'ailleurs ? L'ouvrage s'attache à décrire leur origines géographiques, leurs appartenances religieuses et sociales, leur niveau d'études et met en valeur une catégorie exceptionnelle d'étrangers : les étudiantes, constamment plus nombreuses que les Françaises avant la Grande Guerre. L'évolution du nombre des étudiants étrangers au long du siècle est décrite ainsi que leurs choix disciplinaires, les éludes qu'ils suivent, les diplômes qu'ils recherchent, leurs résultats scolaires et leur avenir professionnel, qu'ils s'établissent en France, ce qui est assez rare, ou retournent dans leur pays. Enfin, le livre évoque la vie quotidienne, matérielle et intellectuelle, de ces étudiants, leurs lieux de réunion, leurs activités politiques et sociales et les relations qu'ils peuvent nouer avec leurs compatriotes ou leurs camarades français.
Une forme mineure de mondialisation s'opère au XIXe siècle, celle que provoquent les échanges universitaires, et notamment les migrations étudiantes: à la Belle Époque, profitant d'une politique universitaire très libérale de la France, de l'attrait international de Paris et de la position dominante des facultés parisiennes dans le marché national estudiantin, le Quartier latin attire de plus en plus la jeunesse des cinq continents, du Canada au Japon et de l'Argentine à la Russie. Les raisons de cet accroissement sont multiples : outre la diplomatie universitaire très ouverte de la France et l'accueil de persécutés et de réfugiés, dont les Polonais ou les juifs de Russie, citons la demande de formation supérieure des élites des États-nations nouvellement indépendants (Grèce, Bulgarie, Serbie) ou sortis de la colonisation (Amérique latine), les retombées de l'influence culturelle de la France (Égypte, Empire ottoman, Roumanie) et plus largement l'attrait (le la culture française et la francophonie. Ce faisant, les universités françaises, et en premier lieu celle (le Paris, entrent en concurrence avec les universités des autres grandes nations occidentales (Allemagne, Angleterre, Autriche) dans le cadre d'une compétition internationale en vue d'attirer les étudiants étrangers, censés être des facteurs d'influence des valeurs et des intérêts français à leur retour dans leur pays.
Qui sont ces étudiants venus d'ailleurs ? L'ouvrage s'attache à décrire leur origines géographiques, leurs appartenances religieuses et sociales, leur niveau d'études et met en valeur une catégorie exceptionnelle d'étrangers : les étudiantes, constamment plus nombreuses que les Françaises avant la Grande Guerre. L'évolution du nombre des étudiants étrangers au long du siècle est décrite ainsi que leurs choix disciplinaires, les éludes qu'ils suivent, les diplômes qu'ils recherchent, leurs résultats scolaires et leur avenir professionnel, qu'ils s'établissent en France, ce qui est assez rare, ou retournent dans leur pays. Enfin, le livre évoque la vie quotidienne, matérielle et intellectuelle, de ces étudiants, leurs lieux de réunion, leurs activités politiques et sociales et les relations qu'ils peuvent nouer avec leurs compatriotes ou leurs camarades français.
Editeur
Rennes, Presses universitaires de Rennes
Année
2012
Type
Monographie
Pages
426 p.
Mot-clé
Étudiants étrangers
Paris
Université de Paris
Histoire sociale
XIXe
Vie quotidienne
Histoire culturelle
Paris
Université de Paris
Histoire sociale
XIXe
Vie quotidienne
Histoire culturelle