À perpétuité. Relégués au bagne de Guyane.
Item
Titre
À perpétuité. Relégués au bagne de Guyane.
Auteur
SANCHEZ, Jean-Lucien
Résumé
Présentation de l'éditeur :
Entassés dans des prisons insalubres ou envoyés au péril de leur vie en pleine forêt pour poser des rails de chemin de fer, les hommes meurent en masse, victimes du paludisme ou de la fièvre jaune. Les femmes, souvent maltraitées, sont prostituées par leurs époux et l'alcool fait des ravages. Tous sont confrontés à une violence quotidienne : les jeunes hommes sont violés par les plus anciens, les crimes passionnels sont courants et le régime disciplinaire est sans pitié. Quant aux lépreux, ils sont abandonnés à leur sort sur un îlot désolé.
Voilà ce qu'ont vécu les 17 000 récidivistes, hommes et femmes, envoyés en Guyane à partir de 1887. Au nom de leur supposée « incorrigibilité », ces parias de la République ont été condamnés à l'exil à perpétuité pour de simples délits de vol ou de vagabondage. C'est dans un bagne colonial, astreints aux travaux forcés, qu'ils ont purgé leur peine, sans autre espoir que l'évasion. Cette aberration juridique ne prit fin qu'en 1953.
En s'appuyant sur une riche documentation et sur des sources inédites, Jean-Lucien Sanchez nous restitue les trajectoires individuelles tragiques de ces hommes et de ces femmes. La vie des bagnards telle qu'on ne l'a jamais écrite.
Entassés dans des prisons insalubres ou envoyés au péril de leur vie en pleine forêt pour poser des rails de chemin de fer, les hommes meurent en masse, victimes du paludisme ou de la fièvre jaune. Les femmes, souvent maltraitées, sont prostituées par leurs époux et l'alcool fait des ravages. Tous sont confrontés à une violence quotidienne : les jeunes hommes sont violés par les plus anciens, les crimes passionnels sont courants et le régime disciplinaire est sans pitié. Quant aux lépreux, ils sont abandonnés à leur sort sur un îlot désolé.
Voilà ce qu'ont vécu les 17 000 récidivistes, hommes et femmes, envoyés en Guyane à partir de 1887. Au nom de leur supposée « incorrigibilité », ces parias de la République ont été condamnés à l'exil à perpétuité pour de simples délits de vol ou de vagabondage. C'est dans un bagne colonial, astreints aux travaux forcés, qu'ils ont purgé leur peine, sans autre espoir que l'évasion. Cette aberration juridique ne prit fin qu'en 1953.
En s'appuyant sur une riche documentation et sur des sources inédites, Jean-Lucien Sanchez nous restitue les trajectoires individuelles tragiques de ces hommes et de ces femmes. La vie des bagnards telle qu'on ne l'a jamais écrite.
Editeur
Vendémiaire
Année
2013
Type
Monographie
Pages
382 p.
Mot-clé
Relégation
Bagnes - Bagnards
Guyane française
XIXe, XXe
Bagnes - Bagnards
Guyane française
XIXe, XXe