La séparation de l'Église et de l'État, le cas Breton.
Item
Titre
La séparation de l'Église et de l'État, le cas Breton.
Edition
Thèse de doctorat, Sciences des religions, Strasbourg 2, 1995
Auteur
TRIPIER, Yves
Résumé
Résumé :
La crise grave survenue entre l'Église catholique et l'État, à partir de la prise du pouvoir par les radicaux, en 1902, débouche sur un véritable "état de guerre" entre le pouvoir civil et l'autorité religieuse. Des épisodes de violences : expulsions des congrégations enseignantes durant l'été 1902, en Bretagne suspension du traitement concordataire de prêtres pour participation à des actions de résistance aux expulsions, ou pour le seul fait de continuer à faire en langue bretonne, leurs prônes dominicaux, furent suivis de la rupture des relations diplomatiques avec la papauté, puis de celle du concordat de 1801, concrétisée par le vote de la loi de séparation de l'Église et de l'État, du 9 décembre 1905. Le nouveau régime de laïcité, né dans la défiance vis-à-vis de l'Église manifestée, en particulier, par les inventaires des biens ecclésiastiques, objet d'affrontements, évolua heureusement, surtout après la 1re Guerre mondiale, vers une laïcité plus neutre avec la reprise, en 1920, des relations diplomatiques entre la République française et le Saint-Siège, grâce à la reconnaissance bilatérale des associations diocésaines, à la création d'aumôneries catholiques dans certains établissements publics (écoles hôpitaux, prisons, armées) et aussi aux contrats conclus, depuis 1959, avec des écoles confessionnelles (loi Debré), on peut parler de nos jours d'une "laïcité ouverte" pour qualifier les actuels rapports de l'Église et de l'État français, qui peut servir de modèle pour les États démocratiques modernes.
La crise grave survenue entre l'Église catholique et l'État, à partir de la prise du pouvoir par les radicaux, en 1902, débouche sur un véritable "état de guerre" entre le pouvoir civil et l'autorité religieuse. Des épisodes de violences : expulsions des congrégations enseignantes durant l'été 1902, en Bretagne suspension du traitement concordataire de prêtres pour participation à des actions de résistance aux expulsions, ou pour le seul fait de continuer à faire en langue bretonne, leurs prônes dominicaux, furent suivis de la rupture des relations diplomatiques avec la papauté, puis de celle du concordat de 1801, concrétisée par le vote de la loi de séparation de l'Église et de l'État, du 9 décembre 1905. Le nouveau régime de laïcité, né dans la défiance vis-à-vis de l'Église manifestée, en particulier, par les inventaires des biens ecclésiastiques, objet d'affrontements, évolua heureusement, surtout après la 1re Guerre mondiale, vers une laïcité plus neutre avec la reprise, en 1920, des relations diplomatiques entre la République française et le Saint-Siège, grâce à la reconnaissance bilatérale des associations diocésaines, à la création d'aumôneries catholiques dans certains établissements publics (écoles hôpitaux, prisons, armées) et aussi aux contrats conclus, depuis 1959, avec des écoles confessionnelles (loi Debré), on peut parler de nos jours d'une "laïcité ouverte" pour qualifier les actuels rapports de l'Église et de l'État français, qui peut servir de modèle pour les États démocratiques modernes.
Année
1995
Type
Thèse
Mot-clé
Séparation de l'Église et de l'État
Bretagne
XXe
Bretagne
XXe