Répertoire géographique des étudiants du Midi de la France (1561-1793). Pour une prosopographie des élites. Tome V - Bas Languedoc et Roussillon.
Item
Titre
Répertoire géographique des étudiants du Midi de la France (1561-1793). Pour une prosopographie des élites. Tome V - Bas Languedoc et Roussillon.
Auteur
FERTÉ, Patrick
Résumé
Présentation de l'éditeur :
« <i>Il ne fait guère de doute que les historiens de toutes sortes puiseront a foison dans cet instrument polyvalent qui offre si généreusement un matériau ordonné</i> »
(Dominique Julia).
Fruit d'un dépouillement systématique de toutes les archives universitaires disponibles, ce Répertoire des étudiants du Midi de la France constituera pour bien des chercheurs modernistes un outil inégalé en France, et sans doute inégalable. Patrick Ferté rassemble ici plus de 40.000 étudiants méridionaux (catholiques ou protestants) des 4 facultés (droits, théologie, arts et médecine), saisis sur l'essentiel des campus fréquentés (Toulouse, Cahors, Avignon, Montpellier, Perpignan, Aix, Orange, Valence, Genève et Paris) de 1561 à la Révolution. C'est cette envergure pluri-universitaire qui donne tout son prix à ce corpus géant puisqu'elle seule permet d'aboutir à un recensement quasi-exhaustif pour chaque diocèse et chaque lieu. Les cursus sont reconstitués et offrent un matériau unique pour une analyse fine des stratégies éducatives et de la fonction du diplôme dans la société d'Ancien Régime.
Une prosopographie est également amorcée : systématisée et enrichie par l'interactivité, elle débouche sur une histoire sociale des populations étudiantes, objectif majeur des plus captivants.
Enfin, comme l'université était un carrefour où se côtoyaient les « héritiers » et la petite et moyenne bourgeoisie « montante », ce sont toutes les élites de la société d'Ancien Régime, actuelles ou en devenir, qui sont ainsi capturées aux filets de l'Alma mater et dont on peut scruter, sur 2 siècles et demi, les ressorts d'ascension et de reproduction.
Le présent tome 5 répertorie près de 6 600 étudiants natifs des actuels départements de l'Aude, de l'Hérault et des Pyrénées-Orientales, tant prêtres que juristes ou médecins, du 16e au 18e siècle. Il en reconstitue et analyse les parcours universitaires et, pour près d'un millier d'Audois, l'origine sociale et/ou la carrière, laïque ou cléricale. Les sujets des thèses de médecine de centaines de docteurs sont également recensés pour le 18e siècle.
Avec ce tome, plus de 32 000 étudiants méridionaux auront déjà été recensés.
Le tome I concernait le Tarn et le Tarn-et-Garonne ; le tome II était consacré au Lot (diocèse de Cahors), le tome III à l'Aveyron (Rouergue) et le tome IV aux diocèses pyrénéens.
Le tome VI se spécialisera sur la Gascogne et l'Agenais (Gers, Lot-et-Garonne), et le suivant sur le diocèse de Toulouse.
« <i>Il ne fait guère de doute que les historiens de toutes sortes puiseront a foison dans cet instrument polyvalent qui offre si généreusement un matériau ordonné</i> »
(Dominique Julia).
Fruit d'un dépouillement systématique de toutes les archives universitaires disponibles, ce Répertoire des étudiants du Midi de la France constituera pour bien des chercheurs modernistes un outil inégalé en France, et sans doute inégalable. Patrick Ferté rassemble ici plus de 40.000 étudiants méridionaux (catholiques ou protestants) des 4 facultés (droits, théologie, arts et médecine), saisis sur l'essentiel des campus fréquentés (Toulouse, Cahors, Avignon, Montpellier, Perpignan, Aix, Orange, Valence, Genève et Paris) de 1561 à la Révolution. C'est cette envergure pluri-universitaire qui donne tout son prix à ce corpus géant puisqu'elle seule permet d'aboutir à un recensement quasi-exhaustif pour chaque diocèse et chaque lieu. Les cursus sont reconstitués et offrent un matériau unique pour une analyse fine des stratégies éducatives et de la fonction du diplôme dans la société d'Ancien Régime.
Une prosopographie est également amorcée : systématisée et enrichie par l'interactivité, elle débouche sur une histoire sociale des populations étudiantes, objectif majeur des plus captivants.
Enfin, comme l'université était un carrefour où se côtoyaient les « héritiers » et la petite et moyenne bourgeoisie « montante », ce sont toutes les élites de la société d'Ancien Régime, actuelles ou en devenir, qui sont ainsi capturées aux filets de l'Alma mater et dont on peut scruter, sur 2 siècles et demi, les ressorts d'ascension et de reproduction.
Le présent tome 5 répertorie près de 6 600 étudiants natifs des actuels départements de l'Aude, de l'Hérault et des Pyrénées-Orientales, tant prêtres que juristes ou médecins, du 16e au 18e siècle. Il en reconstitue et analyse les parcours universitaires et, pour près d'un millier d'Audois, l'origine sociale et/ou la carrière, laïque ou cléricale. Les sujets des thèses de médecine de centaines de docteurs sont également recensés pour le 18e siècle.
Avec ce tome, plus de 32 000 étudiants méridionaux auront déjà été recensés.
Le tome I concernait le Tarn et le Tarn-et-Garonne ; le tome II était consacré au Lot (diocèse de Cahors), le tome III à l'Aveyron (Rouergue) et le tome IV aux diocèses pyrénéens.
Le tome VI se spécialisera sur la Gascogne et l'Agenais (Gers, Lot-et-Garonne), et le suivant sur le diocèse de Toulouse.
Editeur
Albi, Presses du Centre universitaire Jean-François Champollion
Année
2011
Type
Monographie
Pages
473 p.
Mot-clé
Étudiants
Bas Languedoc
Roussillon
XVIe, XVIIe, XVIIIe
Universités françaises
Histoire sociale
Faculté de droit
Facultés des Lettres
Facultés de médecine
Facultés de théologie
Élites
Bas Languedoc
Roussillon
XVIe, XVIIe, XVIIIe
Universités françaises
Histoire sociale
Faculté de droit
Facultés des Lettres
Facultés de médecine
Facultés de théologie
Élites