Rénover un terrier en Lyonnais au XVIIIe siècle.
Item
Titre
Rénover un terrier en Lyonnais au XVIIIe siècle.
Auteur
DEAUX, Christiane
Résumé
Le livre-terrier contient la copie officielle des actes de reconnaissance des censitaires-emphytéotes d'un lieu constituant la rente noble qui appartient à des seigneurs, surtout ecclésiastiques en Lyonnais mais aussi à des bourgeois enrichis qui ne sont pas nécessairement seigneurs en titre (il leur faut pour cela détenir la justice). - Qu'il s'agisse de confection ou de rénovation, cet instrument de gestion est établi par autorisation du roi selon une procédure longue et coûteuse menée par un notaire royal ("commissaire à terrier" ou "feudiste"), indépendant en théorie du pouvoir seigneurial. A peine terminé, le terrier devient caduc : tel censitaire est mort, tel autre a vendu ou partagé son "héritage"... Durant les XVIe et XVIIe siècles, très troublés jusqu'aux Frondes, exiger son dû honnêtement relève parfois de la gageure tant les bouleversements sur le terrain sont nombreux, non signalés et non enregistrés malgré le recours aux "lièves", "parangons" ou autres "registres de vérification" comptables. - Louis XIV et son admisnitration exigent des déclarations précises, sans cessse renouvelées, des biens nobles détenus : les rénovations, somme toute assez rares et liées aux circonstances, deviennent courantes vers 1670 chez les laïcs (achats de seigneuries, échanges de parties de rentes nobles); chez les ecclésiastiques, les grands chapitres donnent l'exemple contraints par l'administration royale fin XVIIe siècle ou cherchant à augmenter leurs revenus à partir de 1730.
Année
1994
Type
Article
Titre du périodique
Titre court
R.H.D.
Numéro
Juillet-Septembre 1994, 72 (3) p. 367-382
Mot-clé
Terrier
Commissaire à terrier
Feudiste
Rente noble
Biens nobles
Lyonnais
XVIIIe
Commissaire à terrier
Feudiste
Rente noble
Biens nobles
Lyonnais
XVIIIe