De la vertu politique chez Montesquieu, ou l'inaccessible perfection.
Item
Titre
De la vertu politique chez Montesquieu, ou l'inaccessible perfection.
Auteur
ROLLAND, Patrice
Résumé
Par prudence Montesquieu distingue vertu politique et vertu chrétienne pour pouvoir tenir un discours libre sur les choses de la société. Il laisse pourtant voir qu'elles ont le même contenu: frugalité, abnégation au profit de la cité et des autres... Il est ainsi conduit à douter de la réalité historique et donc de la possibilité humaine d'assigner ces morales de la perfection aux sociétés humaines, car il reconnaît l'homme avce ses passions et ses intérêts lesquels sont appelés à former le tissu de la société humaines. Il ressort clairement que la république vertueuse est un paradis perdu et la société chrétienne un paradis au-delà de ce monde. L'honneur est le seul principe qui convienne aux sociétés sont appelés à former le tissu de la société. L'apologie d'une irréelle vertu républicaine permet à Montesquieu d'écarter la vertu chrétienne comme morale sociale. Il propose la même sécularisation de la société que Mandeville mais plus prudemment.
Année
2010
Type
Article
Titre du périodique
Titre court
R.H.D.
Numéro
Janvier-Mars 2010, p. 43-57
Mot-clé
Montesquieu
Concepts philosophiques et politiques
Vertu, Vertu politique
Honneur
Perfection
Liberté des modernes
République
Sécularisation
Histoire des idées politiques
XVIIIe
Concepts philosophiques et politiques
Vertu, Vertu politique
Honneur
Perfection
Liberté des modernes
République
Sécularisation
Histoire des idées politiques
XVIIIe