Chevaliers et chevalerie au Moyen Âge.
Item
Titre
Chevaliers et chevalerie au Moyen Âge.
Auteur
FLORI, Jean
Résumé
Présentation de l'éditeur :
La chevalerie, c'est d'abord une image, celle de nobles héros aux armures étincelantes, brandissant des bannières aux couleurs chatoyantes pour se jeter, la lance ou l'épée au poing, au secours de l'affligé, de la veuve et de l'orphelin. La réalité est plus complexe et l'évolution plus chaotique. Le mot « chevalier » est d'ailleurs ambigu et plus encore la notion de « chevalerie ». Son acception latine, la <i>militia</i>, désigne la force armée au service de l'État. Au Moyen Âge, cette fonction publique s'est privatisée et ses caractères aristocratiques et militaires se sont accrus. C'est le renforcement de la cavalerie lourde qui lui donne son impulsion entre le IXe et le XIe siècles. Mais, il faut attendre le XIIe siècle pour que la chevalerie s'affirme, avec la généralisation de la charge à la lance couchée. Elle se donne alors un code déontologique, fondé sur l'honneur, qui va « humaniser » quelque peu les « lois de la guerre ». Dans le même temps, l'Église tente de lui assigner une mission et une éthique conformes à sa cause. Ainsi s'ébauchent, du XIe au XIIIe siècle, les traits essentiels d'une chevalerie qui se mue peu à peu en confrérie d'élite de la noblesse.
La chevalerie, c'est d'abord une image, celle de nobles héros aux armures étincelantes, brandissant des bannières aux couleurs chatoyantes pour se jeter, la lance ou l'épée au poing, au secours de l'affligé, de la veuve et de l'orphelin. La réalité est plus complexe et l'évolution plus chaotique. Le mot « chevalier » est d'ailleurs ambigu et plus encore la notion de « chevalerie ». Son acception latine, la <i>militia</i>, désigne la force armée au service de l'État. Au Moyen Âge, cette fonction publique s'est privatisée et ses caractères aristocratiques et militaires se sont accrus. C'est le renforcement de la cavalerie lourde qui lui donne son impulsion entre le IXe et le XIe siècles. Mais, il faut attendre le XIIe siècle pour que la chevalerie s'affirme, avec la généralisation de la charge à la lance couchée. Elle se donne alors un code déontologique, fondé sur l'honneur, qui va « humaniser » quelque peu les « lois de la guerre ». Dans le même temps, l'Église tente de lui assigner une mission et une éthique conformes à sa cause. Ainsi s'ébauchent, du XIe au XIIIe siècle, les traits essentiels d'une chevalerie qui se mue peu à peu en confrérie d'élite de la noblesse.
Editeur
Paris, Fayard (Collection <i>Histoire</i>)
Année
2013
Type
Monographie
Pages
310 p.
Mot-clé
Chevalerie - Chevaliers
Vie quotidienne
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