Les élites lyonnaises du XVe siècle au miroir de leur langue : pratiques et représentations culturelles des conseillers de Lyon, d'après les registres de délibérations consulaires. [Rhône]. [Ouvrage].
Item
Titre
Les élites lyonnaises du XVe siècle au miroir de leur langue : pratiques et représentations culturelles des conseillers de Lyon, d'après les registres de délibérations consulaires. [Rhône]. [Ouvrage].
[Texte remanié d'une thèse de doctorat, Histoire médiévale, Lyon II, 2005, même titre].
Présentation de l'ouvrage :
Lyon, ville consulaire, connaît au XVe siècle de profonds changements qui touchent ses institutions municipales dans leur conception, leur fonctionnement, comme dans le recrutement de leurs membres. Au cours du siècle, la ville se construit une véritable mémoire urbaine, organisant ses archives, et soignant les documents qui émanent d'elle. L'abandon du franco-provençal pour le français constitue un choix éminemment politique. Le consulat, en choisissant la langue du roi, souligne son attachement à la royauté. La période est aussi celle de la définition d'un consul idéal. Une nouvelle manière de faire de la politique s'inspire de deux visions concurrentes, puis finalement complémentaires : celle des grands marchands, au consulat depuis le XIVe siècle, et celle des grands juristes qui obtiennent peu à peu le pouvoir au XVe siècle. Ces évolutions, à la fois propres à la ville de Lyon et à ses édiles et pourtant représentatives des villes françaises de la fin du Moyen Age, apparaissent enfin dans les pratiques d'assemblées, qu'elles soient restreintes ou générales. La parole se fait foncièrement discriminante, l'art de la rhétorique devient indispensable.
[Texte remanié d'une thèse de doctorat, Histoire médiévale, Lyon II, 2005, même titre].
Présentation de l'ouvrage :
Lyon, ville consulaire, connaît au XVe siècle de profonds changements qui touchent ses institutions municipales dans leur conception, leur fonctionnement, comme dans le recrutement de leurs membres. Au cours du siècle, la ville se construit une véritable mémoire urbaine, organisant ses archives, et soignant les documents qui émanent d'elle. L'abandon du franco-provençal pour le français constitue un choix éminemment politique. Le consulat, en choisissant la langue du roi, souligne son attachement à la royauté. La période est aussi celle de la définition d'un consul idéal. Une nouvelle manière de faire de la politique s'inspire de deux visions concurrentes, puis finalement complémentaires : celle des grands marchands, au consulat depuis le XIVe siècle, et celle des grands juristes qui obtiennent peu à peu le pouvoir au XVe siècle. Ces évolutions, à la fois propres à la ville de Lyon et à ses édiles et pourtant représentatives des villes françaises de la fin du Moyen Age, apparaissent enfin dans les pratiques d'assemblées, qu'elles soient restreintes ou générales. La parole se fait foncièrement discriminante, l'art de la rhétorique devient indispensable.
Auteur
FARGEIX, Caroline
Editeur
Paris, De Boccard (<i<Romanité et modernité du droit</i>)
Année
2007
Type
Monographie
Pages
V-657 p.
ISBN
978-2701802329
Mot-clé
Consuls - consulats
Lyon (Rhône)
Administration communale et municipale
Histoire sociale
Lyonnais (Rhône)
Histoire urbaine
Consuls municipaux
Rhétorique
Consuls municipaux
Villes - Villages
Marchands et négociants
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