Les ministres des finances de la Révolution française au Second Empire : dictionnaire biographique. Tome I (1790-1814) ; Tome II (1814-1848) ; Tome III (1848-1870) [Ce dernier volume avec Fabien Cardoni]. [3 vol.].
Item
Titre
Les ministres des finances de la Révolution française au Second Empire : dictionnaire biographique. Tome I (1790-1814) ; Tome II (1814-1848) ; Tome III (1848-1870) [Ce dernier volume avec Fabien Cardoni]. [3 vol.].
Edition
Ministère de l'économie, des finances et de l'emploi, Ministère du budget, des comptes publics et de la fonction publique. Comité pour l'histoire économique et financière de la France.
Auteur
ANTONETTI, Guy
CARDONI, Fabien
CARDONI, Fabien
Résumé
Présentation de l'éditeur :
Ce dictionnaire rassemble, en quarante-cinq notices réparties en trois volumes, les biographies très documentées des ministres des Finances, de la Révolution française jusqu’à la fin du Second Empire. Illustrées pour la plupart d’un portrait, enrichies par le dépouillement d’archives jusqu’alors inexploitées, telles que les archives notariales, elles détaillent les précisions recueillies sur la famille de chaque ministre, sur son éducation, sur sa fortune familiale et enfin sur sa carrière et son rôle dans la gestion financière de la France à cette époque est évoquée à travers les parcours de ces ministres.
Dans ce troisième volume, Guy Antonetti, Fabien Cardoni et Mathieu de Oliveira reviennent sur la période allant de 1848, avec la crise financière et l’avènement de la Deuxième République, à la chute du Second Empire en 1870. Marquée par le passage aux Finances de ministres d’importance tels que Goudchaux et Garnier Pagès, Fould, Bineau et Magne, cette période se révèle riche en réformes dont quelques-unes sont révolutionnaires et sans lendemain, tandis que d’autres se révèlent plus durables.
C’est ainsi que sont adoptés sous la Deuxième République le timbre-poste et le principe d’un prélèvement sur les revenus du patrimoine, tandis que le premier projet d’impôt sur le revenu progressif est proposé, discuté et finalement rejeté. C’est au début du Second Empire que la conversion de la rente, si longtemps débattue, est mise en oeuvre et que la souscription publique des emprunts d’État devient la règle.
C’est encore sous l’Empire que les Finances assurent leur prééminence sur les autres ministères en transformant la comptabilité générale en comptabilité publique et que les payeurs fusionnent dans les départements avec les receveurs généraux.
Parallèlement, l’État resserre les liens qu’il entretient avec la Banque de France, désormais assurée du monopole d’émission des billets de banque, la Caisse des dépôts et consignations, chargée de la gestion des retraites et le Crédit foncier de France, créé en 1852 pour soutenir l’activité agricole et surtout pour financer les transformations urbaines d’une France qui, une fois passée la « dernière crise de l’Ancien Régime » (E. Labrousse), renoue avec la pleine croissance. Enfin, le dernier tome de ce dictionnaire présente un début de prosopographie des ministres des Finances de 1790 à 1870.
Ce dictionnaire rassemble, en quarante-cinq notices réparties en trois volumes, les biographies très documentées des ministres des Finances, de la Révolution française jusqu’à la fin du Second Empire. Illustrées pour la plupart d’un portrait, enrichies par le dépouillement d’archives jusqu’alors inexploitées, telles que les archives notariales, elles détaillent les précisions recueillies sur la famille de chaque ministre, sur son éducation, sur sa fortune familiale et enfin sur sa carrière et son rôle dans la gestion financière de la France à cette époque est évoquée à travers les parcours de ces ministres.
Dans ce troisième volume, Guy Antonetti, Fabien Cardoni et Mathieu de Oliveira reviennent sur la période allant de 1848, avec la crise financière et l’avènement de la Deuxième République, à la chute du Second Empire en 1870. Marquée par le passage aux Finances de ministres d’importance tels que Goudchaux et Garnier Pagès, Fould, Bineau et Magne, cette période se révèle riche en réformes dont quelques-unes sont révolutionnaires et sans lendemain, tandis que d’autres se révèlent plus durables.
C’est ainsi que sont adoptés sous la Deuxième République le timbre-poste et le principe d’un prélèvement sur les revenus du patrimoine, tandis que le premier projet d’impôt sur le revenu progressif est proposé, discuté et finalement rejeté. C’est au début du Second Empire que la conversion de la rente, si longtemps débattue, est mise en oeuvre et que la souscription publique des emprunts d’État devient la règle.
C’est encore sous l’Empire que les Finances assurent leur prééminence sur les autres ministères en transformant la comptabilité générale en comptabilité publique et que les payeurs fusionnent dans les départements avec les receveurs généraux.
Parallèlement, l’État resserre les liens qu’il entretient avec la Banque de France, désormais assurée du monopole d’émission des billets de banque, la Caisse des dépôts et consignations, chargée de la gestion des retraites et le Crédit foncier de France, créé en 1852 pour soutenir l’activité agricole et surtout pour financer les transformations urbaines d’une France qui, une fois passée la « dernière crise de l’Ancien Régime » (E. Labrousse), renoue avec la pleine croissance. Enfin, le dernier tome de ce dictionnaire présente un début de prosopographie des ministres des Finances de 1790 à 1870.
Editeur
Paris, Comité pour l'histoire économique et financière de la France (<i>Histoire économique et financière de la France. Série Sources</i>)
Année
2007
Type
Dictionnaires
Pages
369, 617 et 563 p.
ISBN
978-2-11-094805-2 (tome I) ; 9782110948076 (tome II) ; 978-2-11-094808-3 (tome III)
Mot-clé
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