Les procès politiques (XVIe-XVIIe siècle).
Item
Titre
Les procès politiques (XVIe-XVIIe siècle).
[Actes du colloque, tenu à Rome les 20, 21 et 22 janvier 2003, organisé par l'École française de Rome, l'École nationale des chartes, l'Université de Paris IV].
[Actes du colloque, tenu à Rome les 20, 21 et 22 janvier 2003, organisé par l'École française de Rome, l'École nationale des chartes, l'Université de Paris IV].
Auteur
BERCÉ (édité par), Yves-Marie
Résumé
Présentation de l'éditeur :
Admettons d’appeler politique un procès qui réunit un État persécuteur, des magistrats serviles ou partisans, des culpabilités incertaines et des condamnations pour l’exemple ; ce sont là des figures éternelles de la comédie humaine. En fait, les motivations de tels procès, leurs formes, leur fréquence, leurs images dans l’opinion varient au cours des temps et des lieux, s’actualisent dans des moments d’histoire. Si l’on peut reconnaître du XIVe au XVIIe siècle une étape de croissance des institutions étatiques, on se doit d’identifier ses accompagnements judiciaires, avec leurs applications spectaculaires et leurs justifications, héritées de l’Antiquité ou inventées dans l’instant. Les chronologies, les procédures sont diverses à travers les souverainetés de l’Europe de ces époques, mais les types d’événements et les évolutions se ressemblent. Les grands procès demeurés célèbres, où le pouvoir et ses juges hésitent entre leur fonction politique et leur vocation d’équité, ne sont pas seulement des récit dramatiques, ils s’intègrent dans des mouvements plus longs et des genres plus communs. Le colloque tenu à Rome en 2003 s’ouvre nécessairement sur de multiples horizons historiques. Il veut offrir aux spécialistes des idées politiques, aux connaisseurs des avatars des institutions et du droit et, généralement, à tous les historiens étudiant les dynamiques des siècles médiévaux et modernes une très vaste moisson de faits. Leur lecture jettera peut être quelque clarté sur de longues tendances répétitives ou sur des originalités des institutions dans l’espace politique occidental.
Admettons d’appeler politique un procès qui réunit un État persécuteur, des magistrats serviles ou partisans, des culpabilités incertaines et des condamnations pour l’exemple ; ce sont là des figures éternelles de la comédie humaine. En fait, les motivations de tels procès, leurs formes, leur fréquence, leurs images dans l’opinion varient au cours des temps et des lieux, s’actualisent dans des moments d’histoire. Si l’on peut reconnaître du XIVe au XVIIe siècle une étape de croissance des institutions étatiques, on se doit d’identifier ses accompagnements judiciaires, avec leurs applications spectaculaires et leurs justifications, héritées de l’Antiquité ou inventées dans l’instant. Les chronologies, les procédures sont diverses à travers les souverainetés de l’Europe de ces époques, mais les types d’événements et les évolutions se ressemblent. Les grands procès demeurés célèbres, où le pouvoir et ses juges hésitent entre leur fonction politique et leur vocation d’équité, ne sont pas seulement des récit dramatiques, ils s’intègrent dans des mouvements plus longs et des genres plus communs. Le colloque tenu à Rome en 2003 s’ouvre nécessairement sur de multiples horizons historiques. Il veut offrir aux spécialistes des idées politiques, aux connaisseurs des avatars des institutions et du droit et, généralement, à tous les historiens étudiant les dynamiques des siècles médiévaux et modernes une très vaste moisson de faits. Leur lecture jettera peut être quelque clarté sur de longues tendances répétitives ou sur des originalités des institutions dans l’espace politique occidental.
Editeur
Rome, École française de Rome ; Paris, de Bocccard (<i>Collection de l'École française de Rome, 375</i>)
Année
2007
Type
Actes de colloque
Pages
709 p.
Mot-clé
Procès politiques
Histoire des idées politiques
XVIe, XVIIe
Histoire des idées politiques
XVIe, XVIIe
URL
9782728307722