Le sacre de Napoléon : 2 décembre 1804.
Item
Titre
Le sacre de Napoléon : 2 décembre 1804.
Auteur
CABANIS, José
Résumé
Présentation de l'éditeur :
Publié il y a bientôt quarante ans. ce livre est un coup de maître. Il restitue avec un incomparable éclat le sacre de l'Empereur, son somptueux décor, son rituel solennel, ses grandeurs et ses ridicules, ses acteurs célèbres ou anonymes. José Cabanis dépeint d'une plume acérée, souvent malicieuse, une société où défilent généraux, affairistes, révolutionnaires repentis et émigrés oublieux de l'ancien monde. Cette étude morale d'une époque reste une introduction incontournable à l'intelligence de l'aventure napoléonienne.
Le sacre fut « une grande illusion et un échec ». Illusion de pouvoir ressusciter, dix ans après le régicide, une monarchie sans roi, la parer d'une caution divine. assurer sa pérennité en lui fabriquant une continuité dynastique. Echec aussi (levant le scepticisme de l'opinion, des élites politiques et jusqu'à l'Empereur lui-même, convaincu que son règne finirait avec lui : le décor démonté, le pape rentré à Rome, ce fut comme si rien ne s'était passé.
Une journée qui a fait la France ? Oui et non, répond Patrice Gueniffey dans sa postface. Non, si on l'isole des deux épisodes dont elle est l'aboutissement : l'exécution du duc d'Enghien (20 mars), vécue comme un second régicide, et la proclamation de l'Empire (18 mai) qui installe Bonaparte sur le trône vacant des Bourbons. Mais inscrite dans cet enchaînement événementiel, elle lui confère toute sa portée symbolique. Grand événement et non-événement à la fois, le sacre ne cessera de hanter l'imagination longtemps après que le Premier Empire aura disparu.
Publié il y a bientôt quarante ans. ce livre est un coup de maître. Il restitue avec un incomparable éclat le sacre de l'Empereur, son somptueux décor, son rituel solennel, ses grandeurs et ses ridicules, ses acteurs célèbres ou anonymes. José Cabanis dépeint d'une plume acérée, souvent malicieuse, une société où défilent généraux, affairistes, révolutionnaires repentis et émigrés oublieux de l'ancien monde. Cette étude morale d'une époque reste une introduction incontournable à l'intelligence de l'aventure napoléonienne.
Le sacre fut « une grande illusion et un échec ». Illusion de pouvoir ressusciter, dix ans après le régicide, une monarchie sans roi, la parer d'une caution divine. assurer sa pérennité en lui fabriquant une continuité dynastique. Echec aussi (levant le scepticisme de l'opinion, des élites politiques et jusqu'à l'Empereur lui-même, convaincu que son règne finirait avec lui : le décor démonté, le pape rentré à Rome, ce fut comme si rien ne s'était passé.
Une journée qui a fait la France ? Oui et non, répond Patrice Gueniffey dans sa postface. Non, si on l'isole des deux épisodes dont elle est l'aboutissement : l'exécution du duc d'Enghien (20 mars), vécue comme un second régicide, et la proclamation de l'Empire (18 mai) qui installe Bonaparte sur le trône vacant des Bourbons. Mais inscrite dans cet enchaînement événementiel, elle lui confère toute sa portée symbolique. Grand événement et non-événement à la fois, le sacre ne cessera de hanter l'imagination longtemps après que le Premier Empire aura disparu.
Editeur
Paris, Gallimard (Collection <i>Les journées qui ont fait la France</i>)
Année
2007
Type
Monographie
Pages
304 p.
Mot-clé
Sacre impérial
Napoléon Ier
XIXe
Napoléon Ier
XIXe