Histoire de l'éducation nationale de 1789 à nous jours : de la vocation à la fonctionnarisation.
Item
Titre
Histoire de l'éducation nationale de 1789 à nous jours : de la vocation à la fonctionnarisation.
Auteur
BATHILDE, Sandrine
TRAMIER, Jean-Marie
TRAMIER, Jean-Marie
Résumé
Présentation de l'éditeur :
L’analyse historique du système éducatif français depuis la Révolution fait apparaître une étonnante stabilité, alors même qu’une sorte de rénovation permanente n’a cessé de donner l’illusion du changement. L’organisation des études et du cursus scolaire, largement inspirée par les collèges de l’Ancien Régime, n’a pratiquement pas évolué depuis la fin du XVIIIe siècle.
En fondant un système centralisé dans le cadre d’un monopole d’État qui constitue aujourd’hui encore la colonne vertébrale de l’« Éducation nationale » française, Napoléon Ier a contribué à figer l’institution.
Les enseignants sont passés lentement de la vocation à la fonctionnarisation, mais demeurent les serviteurs dévoués de l’État – comme leurs prédécesseurs congréganistes l’étaient de l’Église – dans la mission désormais laïque que leur a assignée la République enseignante de Jules Ferry. L’évolution des programmes et les avancées pédagogiques sont ainsi venues régulièrement s’échouer sur le monolithe d’un « nationalisme éducatif » ayant, dès ses origines, confondu égalité et uniformité.
L’analyse historique du système éducatif français depuis la Révolution fait apparaître une étonnante stabilité, alors même qu’une sorte de rénovation permanente n’a cessé de donner l’illusion du changement. L’organisation des études et du cursus scolaire, largement inspirée par les collèges de l’Ancien Régime, n’a pratiquement pas évolué depuis la fin du XVIIIe siècle.
En fondant un système centralisé dans le cadre d’un monopole d’État qui constitue aujourd’hui encore la colonne vertébrale de l’« Éducation nationale » française, Napoléon Ier a contribué à figer l’institution.
Les enseignants sont passés lentement de la vocation à la fonctionnarisation, mais demeurent les serviteurs dévoués de l’État – comme leurs prédécesseurs congréganistes l’étaient de l’Église – dans la mission désormais laïque que leur a assignée la République enseignante de Jules Ferry. L’évolution des programmes et les avancées pédagogiques sont ainsi venues régulièrement s’échouer sur le monolithe d’un « nationalisme éducatif » ayant, dès ses origines, confondu égalité et uniformité.
Editeur
Paris, Éditions Ellipses (Hors collection)
Année
2007
Type
Monographie
Pages
272 p.
Mot-clé
Éducation nationale
Enseignement primaire
Enseignement secondaire
Enseignement supérieur
Universités
Enseignement primaire
Enseignement secondaire
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