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Le cosmopolitisme des Lumières à l'épreuve : la <i>Réunion des Etrangers</i> à l'Orient de Paris de la fin de l'Ancien Régime au Premier Empire.

Item

Titre

Le cosmopolitisme des Lumières à l'épreuve : la <i>Réunion des Etrangers</i> à l'Orient de Paris de la fin de l'Ancien Régime au Premier Empire.

Auteur

BEAUREPAIRE, Pierre-Yves

Résumé

Deux à trois mille étrangers visitent les loges maçonniques françaises au XVIIIe siècle au nombre desquels plusieurs dizaines d'aristocrates, d'artistes, d'étudiants effectuant leur Tour de formation ou encore de diplomates originaires des rives de la Baltique. Fondée à l'initiative d'un diplomate danois, Ernst Frédéric von Walterstorff, la <i>Réunion des Etrangers</i>, Orient de Paris, se propose de les accueillir. Elle s'affirme rapidement comme l'une des loge parisiennes les plus en vue. Particulièrement recherché, le certificat maçonnique délivré par la <i> Réunion des Etrangers</i> ouvre la porte du "royaume de la civilité et du bon goût" et de ses foyers de sociabilité huppés. Avec la Révolution, la montée d'un universalisme militant, le développement d'une mentalité obsidionale et la psychose du complot de l'étranger, la profession de foi cosmopolite qui avait fait le succès de la <i>Réunion des Etrangers</i> la rend désormais suspecte. l'abandon de son titre distinctif pour celui de <i>Marie-Louise</i>, étrangère associée par la volonté de Napoléon Ier à l'Empire et à l'Europe française, traduit la fin du cosmopolitisme des Lumières, et l'impossibilité pour la Fanc-maçonnerie de demeurer une société neutre.

Année

1998

Type

Article

Titre du périodique

Titre court

R.H.

Numéro

octobre-décembre 1998, n° 608, pp. 795-823

Mot-clé

Cosmopolitisme
Etrangers, Réunion des Etrans
Franc-maçonnerie, Francs-maçons
Paris
XVIIIe

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