De la Ville à l'État. La bourgeoisie parisienne (XVIIe-XVIIIe siècle).
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Titre
De la Ville à l'État. La bourgeoisie parisienne (XVIIe-XVIIIe siècle).
Auteur
MARRAUD, Mathieu
Résumé
4° de couverture :« Longtemps assimilée à la libre conscience et à la naissance de l'individualisme, la bourgeoisie s'accommode mal de l'ancien Régime. quelle place pour elle dans une société organisée par le privilège qu'incarnent à eux seuls le clergé et la noblesse ? Pouvait-elle exister avant une Révolution qui permettra son avènement ? À partir d'une riche documentation, Mathieu Marraud parvient avec finesse à retracer les pratiques et les parcours sociaux d'une bourgeoisie parisienne qui prend ainsi corps sous nos yeux. »
« Entre la Fronde et la réforme des corporations par Turgot en 1776, l'univers marchand fait la démonstration à Paris de son unité, grâce à des thèmes dont l'aristocratie ne détient pas le monopole : honneur, lignage, discipline collective, puissance publique. Reliant les institutions urbaines, dont il défend l'autonomie, une entrelacs de familles affirme la constance d'un espace politique, fondé sur des usages anciens et contraires à l'absolutisme royal. Ici la communauté est régie par l'élection, par la délibération, et non par la transmission héréditaire des charges. elle se renforce dans la spiritualité. elle se construit encore sur sa capacité à refuser un seul modèle hiérarchique. À l'opposé, les familles qui cèdent à l'appel de l'anoblissement, des dignités de Cour, s'abîment dans la ruine et l'isolement. »
« Tout en soutenant son appartenance aux cadres de pensée de l'Ancien Régime, la bourgeoisie parisienne révèle ici un jeu social inédit, tiraillé entre la Ville et l'État ».
« Entre la Fronde et la réforme des corporations par Turgot en 1776, l'univers marchand fait la démonstration à Paris de son unité, grâce à des thèmes dont l'aristocratie ne détient pas le monopole : honneur, lignage, discipline collective, puissance publique. Reliant les institutions urbaines, dont il défend l'autonomie, une entrelacs de familles affirme la constance d'un espace politique, fondé sur des usages anciens et contraires à l'absolutisme royal. Ici la communauté est régie par l'élection, par la délibération, et non par la transmission héréditaire des charges. elle se renforce dans la spiritualité. elle se construit encore sur sa capacité à refuser un seul modèle hiérarchique. À l'opposé, les familles qui cèdent à l'appel de l'anoblissement, des dignités de Cour, s'abîment dans la ruine et l'isolement. »
« Tout en soutenant son appartenance aux cadres de pensée de l'Ancien Régime, la bourgeoisie parisienne révèle ici un jeu social inédit, tiraillé entre la Ville et l'État ».
Editeur
Paris, Albin Michel (Bibliothèque Histoire)
Année
2009
Type
Monographie
Pages
558 p.
Mot-clé
Bourgeois - Bourgeoisie
Paris
Histoire sociale
Généalogies
Marchands et négociants
Jansénisme
Offices - Officiers
Faillites
Lumières
XVIIe, XVIIIe
Colbert (Jean-Baptiste)
Anoblissements
Paris
Histoire sociale
Généalogies
Marchands et négociants
Jansénisme
Offices - Officiers
Faillites
Lumières
XVIIe, XVIIIe
Colbert (Jean-Baptiste)
Anoblissements