Violence et Révolution française : essai sur la naissance d'un mythe national.
Item
Titre
Violence et Révolution française : essai sur la naissance d'un mythe national.
Auteur
MARTIN, Jean-Clément
Résumé
Présentation de l'ouvrage :
Prise de la Bastille, exécutions sommaires, massacres de Septembre, guillotines de 1793-1794... notre imaginaire relie aujourd'hui indissociablement violence et Révolution, imposant l'idée d'une Révolution violente par essence. Avec ce livre, il ne s'agit pas de remettre en question ces faits de violence mais de s'interroger sur leur nature: la violence a-t-elle été purement politique, diffusée depuis un pouvoir central théorisant son usage, comme le veut le mythe de la Terreur? Fut-elle à l'inverse purement contingente, dépassant les acteurs, dépendant des circonstances et donc accidentelle? Une analyse dépassionnée des faits est nécessaire. Il convient de redonner aux individus leur place dans les mécanismes de violence et de ne pas négliger la multiplicité de formes de la "terreur". La violence politique d'Etat fait écho à des pratiques héritées de l'Ancien Régime, s'enracine dans des sensibilités collectives nouvelles et s'exerce sur fond de conflits locaux et d'ambitions personnelles. C'est en s'attachant à toutes ces dimensions que Jean-Clément Martin entend expliquer les recours à la violence et la création de la légende noire de la Révolution, véritable mythe national.
Prise de la Bastille, exécutions sommaires, massacres de Septembre, guillotines de 1793-1794... notre imaginaire relie aujourd'hui indissociablement violence et Révolution, imposant l'idée d'une Révolution violente par essence. Avec ce livre, il ne s'agit pas de remettre en question ces faits de violence mais de s'interroger sur leur nature: la violence a-t-elle été purement politique, diffusée depuis un pouvoir central théorisant son usage, comme le veut le mythe de la Terreur? Fut-elle à l'inverse purement contingente, dépassant les acteurs, dépendant des circonstances et donc accidentelle? Une analyse dépassionnée des faits est nécessaire. Il convient de redonner aux individus leur place dans les mécanismes de violence et de ne pas négliger la multiplicité de formes de la "terreur". La violence politique d'Etat fait écho à des pratiques héritées de l'Ancien Régime, s'enracine dans des sensibilités collectives nouvelles et s'exerce sur fond de conflits locaux et d'ambitions personnelles. C'est en s'attachant à toutes ces dimensions que Jean-Clément Martin entend expliquer les recours à la violence et la création de la légende noire de la Révolution, véritable mythe national.
Editeur
Paris, Éd. du Seuil (L'univers historique)
Année
2006
Type
Monographie
Pages
338 p.
Mot-clé
Violences
Révolution française
XVIIIe
Violences révolutionnaires
XVIIIe
Révolution française
XVIIIe
Violences révolutionnaires
XVIIIe