Le Blanc de France. La construction des signes identitaires pendant les guerres de Religion (1562-1629).
Item
Titre
Le Blanc de France. La construction des signes identitaires pendant les guerres de Religion (1562-1629).
Edition
Compte rendu de Chrystel BERNAT in : <i>Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français</i>, cf. infra.
Auteur
TURREL, Denise
Résumé
Présentation de l'éditeur :
L'histoire de France se drape-t-elle de blanc ? C'est que le blanc contribue à la réflexion sur l'identité politique et religieuse française ainsi qu'à son élaboration sémiotique pendant les guerres de religions. De la confrontation des sources textuelles et iconographiques, Denise Turrel jalonne l'enquête jusqu'au terme de l'Ancien Régime : elle examine, en premier, l'identification des insignes militaires pendant les guerres civiles (la croix et l'écharpe blanche) ; puis leur utilisation politique par la population, chacune des forces en présence s'efforçant de rassembler les Français autour de son emblème et de discréditer celui de l'ennemi ; enfin l'évolution des valeurs attribuées à la couleur blanche, de Charles IX à Louis XIII : elle incarne successivement la bonne conscience de la prise d'armes des huguenots en 1562, le sentiment national sous le premier Bourbon (le blanc français contre le rouge espagnol), avant de devenir avec Louis XIII la couleur identitaire de la monarchie catholique. Ce lien entre le blanc, la monarchie bourbonienne et la France, ourdi durant les guerres de Religion et noué par la détermination et le destin particulier d'Henri IV, ne se rompra qu'à la Révolution.
L'histoire de France se drape-t-elle de blanc ? C'est que le blanc contribue à la réflexion sur l'identité politique et religieuse française ainsi qu'à son élaboration sémiotique pendant les guerres de religions. De la confrontation des sources textuelles et iconographiques, Denise Turrel jalonne l'enquête jusqu'au terme de l'Ancien Régime : elle examine, en premier, l'identification des insignes militaires pendant les guerres civiles (la croix et l'écharpe blanche) ; puis leur utilisation politique par la population, chacune des forces en présence s'efforçant de rassembler les Français autour de son emblème et de discréditer celui de l'ennemi ; enfin l'évolution des valeurs attribuées à la couleur blanche, de Charles IX à Louis XIII : elle incarne successivement la bonne conscience de la prise d'armes des huguenots en 1562, le sentiment national sous le premier Bourbon (le blanc français contre le rouge espagnol), avant de devenir avec Louis XIII la couleur identitaire de la monarchie catholique. Ce lien entre le blanc, la monarchie bourbonienne et la France, ourdi durant les guerres de Religion et noué par la détermination et le destin particulier d'Henri IV, ne se rompra qu'à la Révolution.
Editeur
Genève, Droz, <i>Travaux d'Humanisme re REnaissance</i>, n° 396
Année
2005
Type
Article
Titre du périodique
Numéro
2005, t. 151, octobre-décembre, p. 845-847
Pages
256 p.
Mot-clé
Guerres de religion
Histoire politique
Histoire sociale
Histoire culturelle
Propagande
Couleur blanche
Blanc de France
Symbole monarchique
XVIe, XVIIe
Symbolique royale
Histoire politique
Histoire sociale
Histoire culturelle
Propagande
Couleur blanche
Blanc de France
Symbole monarchique
XVIe, XVIIe
Symbolique royale