Être veuve sous l'Ancien Régime.
Item
Titre
Être veuve sous l'Ancien Régime.
Auteur
BEAUVALET-BOUTOUYRIE, Scarlet
Résumé
Présentation de l'éditeur :
Les veuves des XVIIe et XVIIIe siècles n’étaient certainement pas plus nombreuses qu’aujourd’hui mais leur veuvage se présentait de manière bien différente. En raison d’une mortalité élevée, les durées moyennes de mariage ne dépassaient guère vingt ans, si bien qu’au moment du veuvage les femmes étaient encore jeunes et bien souvent chargées d’enfants. Comment parvenaient-elles à surmonter cette épreuve ? Le sujet n’a été traité dans aucun livre jusqu’à ce jour. Les représentations du veuvage saisies à partir du discours des clercs de la littérature et des témoignages du temps sont souvent caricaturales. L’analyse des réalités démographiques juridiques et économiques a fait voler en éclat les images de dévotes et de veuves joyeuses. En réalité les sphères d’intervention des veuves étaient nombreuses et variées : éducation des enfants, gestion du patrimoine, travail ou action charitable, mais largement conditionnées par leur condition socio-économique. Toute une palette de situations caractérisait les veuves : le veuvage offrait aux femmes des catégories sociales favorisées la possibilité de jouir d’une véritable indépendance et leur donnait de nombreuses possibilités d’action ; les plus isolées et les plus démunies n’avaient d’autres recours que la charité pour survivre. Quant à la grande masse des femmes de condition intermédiaire, elles devaient bien souvent se contenter d’une existence médiocre faisant jouer les solidarités familiales.
Les veuves des XVIIe et XVIIIe siècles n’étaient certainement pas plus nombreuses qu’aujourd’hui mais leur veuvage se présentait de manière bien différente. En raison d’une mortalité élevée, les durées moyennes de mariage ne dépassaient guère vingt ans, si bien qu’au moment du veuvage les femmes étaient encore jeunes et bien souvent chargées d’enfants. Comment parvenaient-elles à surmonter cette épreuve ? Le sujet n’a été traité dans aucun livre jusqu’à ce jour. Les représentations du veuvage saisies à partir du discours des clercs de la littérature et des témoignages du temps sont souvent caricaturales. L’analyse des réalités démographiques juridiques et économiques a fait voler en éclat les images de dévotes et de veuves joyeuses. En réalité les sphères d’intervention des veuves étaient nombreuses et variées : éducation des enfants, gestion du patrimoine, travail ou action charitable, mais largement conditionnées par leur condition socio-économique. Toute une palette de situations caractérisait les veuves : le veuvage offrait aux femmes des catégories sociales favorisées la possibilité de jouir d’une véritable indépendance et leur donnait de nombreuses possibilités d’action ; les plus isolées et les plus démunies n’avaient d’autres recours que la charité pour survivre. Quant à la grande masse des femmes de condition intermédiaire, elles devaient bien souvent se contenter d’une existence médiocre faisant jouer les solidarités familiales.
Editeur
Paris, Belin (Collection <i>Histoire et société. Essais d'histoire moderne).
Année
2001
Type
Monographie
Pages
415 p.
Mot-clé
Veuve
Viduité
Histoire sociale
Condition de la femme
Droit
XVIe, XVIIe, XVIIIe
Statut de la femme
Droits de la femme
Condition sociale
XVIe, XVIIe, XVIIIe
Viduité
Histoire sociale
Condition de la femme
Droit
XVIe, XVIIe, XVIIIe
Statut de la femme
Droits de la femme
Condition sociale
XVIe, XVIIe, XVIIIe