Victor Schoelcher, abolitionniste et républicain : approche juridique et politique de l’œuvre d’un fondateur de la République.
Item
Titre
Victor Schoelcher, abolitionniste et républicain : approche juridique et politique de l’œuvre d’un fondateur de la République.
[Texte remanié d'une thèse de doctorat, Histoire du droit, Dijon, 1998, même titre].
[Texte remanié d'une thèse de doctorat, Histoire du droit, Dijon, 1998, même titre].
Auteur
GIROLLET, Anne
Résumé
Après la commémoration du cent-cinquantenaire de la IIe République, Victor Schoelcher (1804-1893) est présenté, plus que jamais, comme le symbole de l’abolition de l’esclavage. Or, cette approche réduit non seulement l’abolition à un seul homme - représentant d’une République généreuse - mais encore l’image de Schoelcher, car ses contradictions et surtout, son républicanisme sont passés sous silence.
Schoelcher lutta, physiquement et politiquement pour une République démocratique et sociale en ayant sans cesse le souci de l’application concrète, pour tous, des principes républicains : Liberté, Égalité, Fraternité. La République se devait donc non seulement de garantir l’inviolabilité de la vie humaine et le respect de la dignité de l’homme mais encore de donner à chacun les moyens de participer activement à la vie de la société (droit de vote, instruction, secours public, notamment).
Ce modèle de République, Schoelcher entendait le faire appliquer également aux colonies. Son action fut décisive dans l’abolition juridique de l’esclavage en 1848 et dans l’organisation du statut légal pour les affranchis. Cependant, il fut assimilationniste sans être universaliste en intégrant la dimension culturelle dans ses revendications : c’est la dialectique de la nationalité et de la citoyenneté qui suscita de nombreux débats pendant toute la période colonisatrice.
Schoelcher était colonialiste. Néanmoins, s’il s’insère dans son siècle par son colonialisme, il s’en détache par son assimilationnisme basé sur l’égalité qu’il traduit pour les quatre vieilles colonies par le principe de la départementalisation.
Schoelcher lutta, physiquement et politiquement pour une République démocratique et sociale en ayant sans cesse le souci de l’application concrète, pour tous, des principes républicains : Liberté, Égalité, Fraternité. La République se devait donc non seulement de garantir l’inviolabilité de la vie humaine et le respect de la dignité de l’homme mais encore de donner à chacun les moyens de participer activement à la vie de la société (droit de vote, instruction, secours public, notamment).
Ce modèle de République, Schoelcher entendait le faire appliquer également aux colonies. Son action fut décisive dans l’abolition juridique de l’esclavage en 1848 et dans l’organisation du statut légal pour les affranchis. Cependant, il fut assimilationniste sans être universaliste en intégrant la dimension culturelle dans ses revendications : c’est la dialectique de la nationalité et de la citoyenneté qui suscita de nombreux débats pendant toute la période colonisatrice.
Schoelcher était colonialiste. Néanmoins, s’il s’insère dans son siècle par son colonialisme, il s’en détache par son assimilationnisme basé sur l’égalité qu’il traduit pour les quatre vieilles colonies par le principe de la départementalisation.
Editeur
Paris : Ed. Karthala.
Année
2000
Type
Monographies
Pages
409 p.
ISBN
9782845860049
Mot-clé
Schoelcher (Victor)
Abolition de l'esclavage
Esclaves
Statut juridique de l'esclave
Démocratie
Colonies - Colonisation
Colonialisme
Départementalisation
Citoyenneté
Renonçants
Droit de vote
Athéisme
Liberté de conscience
Instruction publique
Abolition de l'esclavage
Esclaves
Statut juridique de l'esclave
Démocratie
Colonies - Colonisation
Colonialisme
Départementalisation
Citoyenneté
Renonçants
Droit de vote
Athéisme
Liberté de conscience
Instruction publique