Le gallicanisme du Conseil d'État durant les premières années de la Troisième République.
Item
Titre
Le gallicanisme du Conseil d'État durant les premières années de la Troisième République.
In : <i>Mélanges Germain Sicard</i>. (Recueil d’articles, 2 volumes, 496 et 676 p.). Tome I.
In : <i>Mélanges Germain Sicard</i>. (Recueil d’articles, 2 volumes, 496 et 676 p.). Tome I.
Auteur
SICARD, Germain
Résumé
Résumé de l'article :
Les républicains anticléricaux ont vivement critiqué l'action de ce Conseil d'État, reconstituée en 1872 par une Assemblée nationale inclinant à droite. Ce Conseil exerce avec un libéralisme bienveillant les attributions de contrôle de l'administration des cultes, de police des congrégations et de leurs acquisitions. Toutefois, les convictions modérées ou catholiques de ses membres ne les détournent pas de condamner pour abus une lettre pastorale de l'archevêque d'Aix, qui critiquait vivement la politique scolaire du gouvernement. Les républicains, une fois maîtres de l'État (après avoir contraint à la démission le président Mac-Mahon) entendent épurer la fonction publique, y compris le Conseil d'État. Ce Conseil, une fois peuplé de "républicains sûrs" se montre plus méfiant vis-à-vis des congrégations, plus tatillon dans l'application des principes administratifs gallicans.
Les républicains anticléricaux ont vivement critiqué l'action de ce Conseil d'État, reconstituée en 1872 par une Assemblée nationale inclinant à droite. Ce Conseil exerce avec un libéralisme bienveillant les attributions de contrôle de l'administration des cultes, de police des congrégations et de leurs acquisitions. Toutefois, les convictions modérées ou catholiques de ses membres ne les détournent pas de condamner pour abus une lettre pastorale de l'archevêque d'Aix, qui critiquait vivement la politique scolaire du gouvernement. Les républicains, une fois maîtres de l'État (après avoir contraint à la démission le président Mac-Mahon) entendent épurer la fonction publique, y compris le Conseil d'État. Ce Conseil, une fois peuplé de "républicains sûrs" se montre plus méfiant vis-à-vis des congrégations, plus tatillon dans l'application des principes administratifs gallicans.
Editeur
Toulouse, Presses de l’Université des Sciences sociales de Toulouse (Études d’histoire du droit et des idées politiques, n° 4)
Année
2000
Type
Article
Titre du périodique
Titre court
R.H.D.
Numéro
1990 (juillet-septembre), tome 68 n° 3, p. 375-390
Pages
p. 215-234
Mot-clé
Abus de pouvoir
Fabriques
Dons et legs
Congrégations
Conseil d'État
Gallicanisme
Troisième République
XIXe
Fabriques
Dons et legs
Congrégations
Conseil d'État
Gallicanisme
Troisième République
XIXe