Le personnel de la Chambre des Comptes de Paris de 1320 à 1418. [Thèse].
Item
Titre
Le personnel de la Chambre des Comptes de Paris de 1320 à 1418. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire, Paris I, 2000]
Résumé de la thèse :
Aucun corps constitué de la monarchie française n'a fait l'objet d'une législation plus abondante que la Chambre des comptes. Si, le 6 janvier 1320, l'ordonnance du Vivier-En-Brie fixe les effectifs et repartit les taches entre les vingt officiers, elle n'est pas une charte fondatrice et elle n'a guère été respectée. En effet, trente et un textes règlementaires promulgues entre 1315 et 1418 créent des offices, hiérarchisent le personnel, précisent ses attributions ou nomment les titulaires. En un siècle, trois cent vingt personnes servent à la Chambre des comptes, des présidents aux huissiers, car les carrières ne sont pas très longues. L'expérience professionnelle acquise dans l'administration, les finances ou les services des hôtels royaux et princiers, et la confiance des gouvernants favorisent l'entrée à la cour. Elles causent cependant des dysfonctionnements liés à l'absentéisme occasionné par le cumul des fonctions et les nombreuses commissions qui éloignent les gens des comptes de Paris. Le recours obligé au personnel extraordinaire, dénoncé par les réformateurs, est sanctionné par des destitutions qui frappent aussi des hommes engagés dans les luttes politiques. Ecclésiastiques et laïcs, nobles et non-nobles s'enrichissent dans l'office qui constitue pour nombre d'entre eux un couronnement de carrière. Ils essaient de faire entrer parents et alliés à la chambre où dans d'autres corps de l'État, ils y nouent des alliances, contribuant à la naissance d'un milieu des officiers uni par l'instruction, la culture et le mode de vie.
[Thèse de doctorat, Histoire, Paris I, 2000]
Résumé de la thèse :
Aucun corps constitué de la monarchie française n'a fait l'objet d'une législation plus abondante que la Chambre des comptes. Si, le 6 janvier 1320, l'ordonnance du Vivier-En-Brie fixe les effectifs et repartit les taches entre les vingt officiers, elle n'est pas une charte fondatrice et elle n'a guère été respectée. En effet, trente et un textes règlementaires promulgues entre 1315 et 1418 créent des offices, hiérarchisent le personnel, précisent ses attributions ou nomment les titulaires. En un siècle, trois cent vingt personnes servent à la Chambre des comptes, des présidents aux huissiers, car les carrières ne sont pas très longues. L'expérience professionnelle acquise dans l'administration, les finances ou les services des hôtels royaux et princiers, et la confiance des gouvernants favorisent l'entrée à la cour. Elles causent cependant des dysfonctionnements liés à l'absentéisme occasionné par le cumul des fonctions et les nombreuses commissions qui éloignent les gens des comptes de Paris. Le recours obligé au personnel extraordinaire, dénoncé par les réformateurs, est sanctionné par des destitutions qui frappent aussi des hommes engagés dans les luttes politiques. Ecclésiastiques et laïcs, nobles et non-nobles s'enrichissent dans l'office qui constitue pour nombre d'entre eux un couronnement de carrière. Ils essaient de faire entrer parents et alliés à la chambre où dans d'autres corps de l'État, ils y nouent des alliances, contribuant à la naissance d'un milieu des officiers uni par l'instruction, la culture et le mode de vie.
Auteur
PREVOST, Danièle
Editeur
A.N.R.T.
Année
2000
Type
Thèse
Pages
1401 p.
Mot-clé
Paris
Chambre des comptes
Offices - Officiers
Chambre des comptes
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