La peine de mort et l'Église en Occident d'après les sources chrétiennes de Tertullien à Hincmar de Reims (197-882). [Thèse].
Item
Titre
La peine de mort et l'Église en Occident d'après les sources chrétiennes de Tertullien à Hincmar de Reims (197-882). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire du Droit. Université Montesquieu, Bordeaux IV, 2003]
Résumé de la thèse :
Du IIe au IXe siècle, l'attitude de l'Église d'Occident à l'égard de la mort pénale est paradoxale. En théorie, les Pères latins et théologiens du haut Moyen Age en légitiment progressivement le principe. Reconnaissant la valeur de la loi pour préserver l'ordre public, Saint Augustin la justifie théologiquement. Le droit canonique naissant en prend acte. Cependant, les premiers moralistes sont hostiles aux exécutions. Soulignant la fonction curative de la peine, l'indulgence du juge et le précepte évangélique du pardon, il lui préfèrent toute action qui permet au coupable de s'amender. Ils rejettent son application aux hérétiques et critiquent les exécutions cruelles, hâtives et spectaculaires. Écartant les peines sanglantes, l'Église interdit aux clercs de prendre part aux affaires capitales. Les conciles défendent le droit d'asile, car il favorise la commutation de la peine de mort. Enfin, les récits hagiographiques témoignent de l'action des saints pour empêcher les exécutions.
[Thèse de doctorat, Histoire du Droit. Université Montesquieu, Bordeaux IV, 2003]
Résumé de la thèse :
Du IIe au IXe siècle, l'attitude de l'Église d'Occident à l'égard de la mort pénale est paradoxale. En théorie, les Pères latins et théologiens du haut Moyen Age en légitiment progressivement le principe. Reconnaissant la valeur de la loi pour préserver l'ordre public, Saint Augustin la justifie théologiquement. Le droit canonique naissant en prend acte. Cependant, les premiers moralistes sont hostiles aux exécutions. Soulignant la fonction curative de la peine, l'indulgence du juge et le précepte évangélique du pardon, il lui préfèrent toute action qui permet au coupable de s'amender. Ils rejettent son application aux hérétiques et critiquent les exécutions cruelles, hâtives et spectaculaires. Écartant les peines sanglantes, l'Église interdit aux clercs de prendre part aux affaires capitales. Les conciles défendent le droit d'asile, car il favorise la commutation de la peine de mort. Enfin, les récits hagiographiques témoignent de l'action des saints pour empêcher les exécutions.
Auteur
LEFRANÇOIS, Mathieu
Année
2003
Type
Thèse
Mot-clé
Moyen Âge
Antiquité
Église catholique
Exécution capitale
Peine de mort
Droit pénal
Histoire du droit pénal
Tertullien
Hincmar de Reims
Droits de l'Antiquité
Pères de l'Église - Patrisitique
Antiquité
Église catholique
Exécution capitale
Peine de mort
Droit pénal
Histoire du droit pénal
Tertullien
Hincmar de Reims
Droits de l'Antiquité
Pères de l'Église - Patrisitique