L'influence des Lumières sur les processus de réformes et l'instauration du parlementarisme en Espagne entre le milieu du XVIIIe et le milieu du XIXe siècle. [Thèse].
Item
Titre
L'influence des Lumières sur les processus de réformes et l'instauration du parlementarisme en Espagne entre le milieu du XVIIIe et le milieu du XIXe siècle. [Thèse].
{Thèse de doctorat, Histoire du Droit, Université de Nantes, 2003].
Résumé de la thèse :
Dans l’Espagne Rouge et l’Espagne Noire qui s’affrontent au milieu du XIXe siècle, l’opposition résulte de l’influence des Lumières dans le processus des réformes et l’instauration du parlementarisme entre le milieu du XVIIIe et le milieu du XIXe siècle. Le despotisme éclairé des règnes de Charles III (1759-1788), puis de Charles IV (1788-1808) est freiné par la Révolution française et interrompu par l’invasion napoléonienne de 1808, débouchant sur la terrible guerre d’Indépendance (1808-1814).Cependant, face à cet excès théocratique, les réformateurs "Illustrados", qui instituent la Constitution libérale de Cadix en 1812, n’abandonnent pas. En effet, au lendemain de la disparition du monarque, ils tentent d’instaurer à tout prix le parlementarisme en soutenant Isabelle (1833-1868), dont le long règne débute par la régence de sa mère Marie-Christine (1833-1840).
À partir de 1833, les libéraux modérés et les libéraux exaltés puis progressistes s’affrontent sans merci. Ils doivent lutter, en même temps, contre les absolutistes qui reconnaissent don Carlos, frère du roi défunt, comme successeur légitime au trône d’Espagne.
Ainsi, le processus d’instauration du parlementarisme se fait au milieu de violences et de résistances engendrant une instabilité politique notoire, rythmée par les "pronunciamentos" à répétition des militaires, le traditionalisme de l’Église, l’hégémonie du pouvoir monarchique, ainsi que le régionalisme.
En 1856, la tentative progressiste d’introduire un véritable constitutionnalisme échoue et l’Espagne se cantonne dans la poursuite d’un parlementarisme de surface assurant essentiellement la défense du principe monarchique et renforçant le pseudo-parlementarisme. Au regard de notre thèse, l’Espagne, isolée, ne continue-t-elle pas son évolution politique, comme au XVIIIe siècle, dans la poursuite d’un despotisme éclairé inadapté, malgré sa réactualisation et sa modernisation ?
{Thèse de doctorat, Histoire du Droit, Université de Nantes, 2003].
Résumé de la thèse :
Dans l’Espagne Rouge et l’Espagne Noire qui s’affrontent au milieu du XIXe siècle, l’opposition résulte de l’influence des Lumières dans le processus des réformes et l’instauration du parlementarisme entre le milieu du XVIIIe et le milieu du XIXe siècle. Le despotisme éclairé des règnes de Charles III (1759-1788), puis de Charles IV (1788-1808) est freiné par la Révolution française et interrompu par l’invasion napoléonienne de 1808, débouchant sur la terrible guerre d’Indépendance (1808-1814).Cependant, face à cet excès théocratique, les réformateurs "Illustrados", qui instituent la Constitution libérale de Cadix en 1812, n’abandonnent pas. En effet, au lendemain de la disparition du monarque, ils tentent d’instaurer à tout prix le parlementarisme en soutenant Isabelle (1833-1868), dont le long règne débute par la régence de sa mère Marie-Christine (1833-1840).
À partir de 1833, les libéraux modérés et les libéraux exaltés puis progressistes s’affrontent sans merci. Ils doivent lutter, en même temps, contre les absolutistes qui reconnaissent don Carlos, frère du roi défunt, comme successeur légitime au trône d’Espagne.
Ainsi, le processus d’instauration du parlementarisme se fait au milieu de violences et de résistances engendrant une instabilité politique notoire, rythmée par les "pronunciamentos" à répétition des militaires, le traditionalisme de l’Église, l’hégémonie du pouvoir monarchique, ainsi que le régionalisme.
En 1856, la tentative progressiste d’introduire un véritable constitutionnalisme échoue et l’Espagne se cantonne dans la poursuite d’un parlementarisme de surface assurant essentiellement la défense du principe monarchique et renforçant le pseudo-parlementarisme. Au regard de notre thèse, l’Espagne, isolée, ne continue-t-elle pas son évolution politique, comme au XVIIIe siècle, dans la poursuite d’un despotisme éclairé inadapté, malgré sa réactualisation et sa modernisation ?
Auteur
LE BAILLEUL-LUCERO, Éric
Année
2003
Type
Thèse
Pages
1056 p.
Mot-clé
XVIIIe, XIXe
Lumières
Libéralisme
Théocratie
Opposition
Espagne
Parlementarisme
Opposition parlementaire
Lumières
Libéralisme
Théocratie
Opposition
Espagne
Parlementarisme
Opposition parlementaire