Mac Mahon.
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Titre
Mac Mahon.
Résumé de l'ouvrage :
Mac Mahon, souvent brocardé de son vivant et par la postérité, ne fut pourtant pas n'importe qui. De 1808 à 1893, sa vie s'inscrit tout entière dans le XIXe siècle. Militaire glorieux, il sert en Algérie trente ans durant, de lieutenant à gouverneur général, développant une conception aussi humaine que possible de la colonisation. La prise de Sébastopol en 1855, les victoires de Magenta et de Solferino en 1859 l'imposent comme l'un des grands chefs militaires du Second Empire, dont il reçoit la dignité de maréchal et le titre de duc de Magenta. Blessé en 1870 à Sedan, il évite ainsi d'avoir à signer la capitulation. En 1871, il reprend Paris aux insurgés de la Commune. Puis, il succède à Thiers en 1873 comme président du gouvernement de la République, en attendant le rétablissement d'une monarchie qui ne viendra jamais. Lui, le royaliste conservateur, après avoir, en 1877, tenté d'imposer un gouvernement selon son cœur à une majorité parlementaire qui n'en voulait pas, doit s'incliner et finit par démissionner en 1879, après avoir présidé aux fastes de l'Exposition universelle. Improbable président de la République, Mac Mahon, populaire par sa prestance, sa loyauté et sa franchise, a assisté ou participé à la mise en place de beaucoup d'institutions qui existent toujours : le septennat, la présidence du Conseil des ministres, le domaine réservé du chef de l'État, la qualité de chef des années, les difficultés de la cohabitation, les risques de la dissolution... Au total, Mac Mahon aura fait autant et plus pour l'établissement de la République que Thiers, Gambetta ou Grévy, ses contemporains et adversaires respectueux.
Résumé de l'ouvrage :
Mac Mahon, souvent brocardé de son vivant et par la postérité, ne fut pourtant pas n'importe qui. De 1808 à 1893, sa vie s'inscrit tout entière dans le XIXe siècle. Militaire glorieux, il sert en Algérie trente ans durant, de lieutenant à gouverneur général, développant une conception aussi humaine que possible de la colonisation. La prise de Sébastopol en 1855, les victoires de Magenta et de Solferino en 1859 l'imposent comme l'un des grands chefs militaires du Second Empire, dont il reçoit la dignité de maréchal et le titre de duc de Magenta. Blessé en 1870 à Sedan, il évite ainsi d'avoir à signer la capitulation. En 1871, il reprend Paris aux insurgés de la Commune. Puis, il succède à Thiers en 1873 comme président du gouvernement de la République, en attendant le rétablissement d'une monarchie qui ne viendra jamais. Lui, le royaliste conservateur, après avoir, en 1877, tenté d'imposer un gouvernement selon son cœur à une majorité parlementaire qui n'en voulait pas, doit s'incliner et finit par démissionner en 1879, après avoir présidé aux fastes de l'Exposition universelle. Improbable président de la République, Mac Mahon, populaire par sa prestance, sa loyauté et sa franchise, a assisté ou participé à la mise en place de beaucoup d'institutions qui existent toujours : le septennat, la présidence du Conseil des ministres, le domaine réservé du chef de l'État, la qualité de chef des années, les difficultés de la cohabitation, les risques de la dissolution... Au total, Mac Mahon aura fait autant et plus pour l'établissement de la République que Thiers, Gambetta ou Grévy, ses contemporains et adversaires respectueux.
Auteur
BROGLIE, Gabriel de
Editeur
Paris, Perrin
Année
2000
Type
Monographie
Pages
459 p.
ISBN
9782262011437
Mot-clé
Patrice de Mac-Mahon
Maréchaux
Président de la République
Ordre Moral
XIXe
Maréchaux
Président de la République
Ordre Moral
XIXe