Société laïque en Bordelais et Bazadais, des années 1070 à 1225 (pouvoirs et groupes sociaux).
Item
Titre
Société laïque en Bordelais et Bazadais, des années 1070 à 1225 (pouvoirs et groupes sociaux).
Résumé de la thèse :
En Bordelais et Bazadais, le milieu du XIIe siècle représente une césure majeure. Entre les années 1070 et les années 1150, c'est le temps des "<i>principes</i>". Le Duc d'Aquitaine, malgré une très vaste directe, est un personnage à l'autorité lointaine ne s'interposant pas dans les contentieux entre puissants. Les châtelains, au nombre d'une vingtaine, et les barons non châtelains constituent le groupe des "<i>principes</i>". Leur autorité s'appuie sur une structure seigneuriale faite de cellules dispersées et sur des fidélités et des clientèles soudées par des donations en pleine propriété ou par des concessions de fief. La féodalité régionale est encore souple. Le mariage d'Henri Plantagenêt et de la duchesse Aliénor change la donne (1152) : c'est le temps du roi-duc (1052-1225). Avec les Plantagenêts la région est engagée dans une série de conflits et de guerres. Les rois-ducs imposent un renforcement de leur autorité par l'introduction de nouvelles coutumes féodales, par le relèvement de la fiscalité et par le biais de la paix du roi. Il en résulte une nette militarisation de l'aristocratie. Parallèlement les seigneuries laïques se renforcent. La paysannerie cependant n'est pas massivement asservie : derrière les "questaux", la majorité des ruraux reste composée d'alleutiers et de censitaires, assimilées à des feudataires. En revanche, les bourgeoisies des villes du roi-duc profitent de l'essor économique ou des besoins du roi pour s'affirmer socialement et obtenir d'importants privilèges dans les années 1205-1206.
Résumé de la thèse :
En Bordelais et Bazadais, le milieu du XIIe siècle représente une césure majeure. Entre les années 1070 et les années 1150, c'est le temps des "<i>principes</i>". Le Duc d'Aquitaine, malgré une très vaste directe, est un personnage à l'autorité lointaine ne s'interposant pas dans les contentieux entre puissants. Les châtelains, au nombre d'une vingtaine, et les barons non châtelains constituent le groupe des "<i>principes</i>". Leur autorité s'appuie sur une structure seigneuriale faite de cellules dispersées et sur des fidélités et des clientèles soudées par des donations en pleine propriété ou par des concessions de fief. La féodalité régionale est encore souple. Le mariage d'Henri Plantagenêt et de la duchesse Aliénor change la donne (1152) : c'est le temps du roi-duc (1052-1225). Avec les Plantagenêts la région est engagée dans une série de conflits et de guerres. Les rois-ducs imposent un renforcement de leur autorité par l'introduction de nouvelles coutumes féodales, par le relèvement de la fiscalité et par le biais de la paix du roi. Il en résulte une nette militarisation de l'aristocratie. Parallèlement les seigneuries laïques se renforcent. La paysannerie cependant n'est pas massivement asservie : derrière les "questaux", la majorité des ruraux reste composée d'alleutiers et de censitaires, assimilées à des feudataires. En revanche, les bourgeoisies des villes du roi-duc profitent de l'essor économique ou des besoins du roi pour s'affirmer socialement et obtenir d'importants privilèges dans les années 1205-1206.
Edition
Thèse, Université Michel de Montaigne-Bordeaux III.
Auteur
BOUTOULLE, Frédéric
Année
2001
Type
Thèse
Mot-clé
Paysans - Monde rural
Seigneurs - Seigneuries
Condition des personnes
Bordelais (Gironde)
Bazadais (Gironde)
Guyenne
Rois Plantagenêt
Pouvoir royal
XIe, XIIe, XIIIe
Seigneurs - Seigneuries
Condition des personnes
Bordelais (Gironde)
Bazadais (Gironde)
Guyenne
Rois Plantagenêt
Pouvoir royal
XIe, XIIe, XIIIe