Mentalités et comportements politiques dans le Cantal de 1852 à 1914. [Thèse, 5 volumes].
Item
Titre
Mentalités et comportements politiques dans le Cantal de 1852 à 1914. [Thèse, 5 volumes].
Thèse de doctorat, Histoire, Paris X-Nanterre, 1995
Résumé de la thèse :
De l'avènement du suffrage universel, jusqu'à nos jours pourrait-on ajouter, les électeurs cantaliens votèrent toujours pour les majorités sortantes ou à venir. Ce cliché repose sur une grande part de vérités, cette étude s'étant d'abord proposée de le vérifier pour la période 1852-1914, mais, comme tout cliché, il oublie des exceptions, qu'il convenait de mettre en lumière, et masque bien des subtilités. Assurément, la pauvreté de la contre dicta cette conduite "sécuritaire". Espérer, escompter des aides matérielles, des secours en tout genre, des voies ferrées. . . . Auraient été la contrepartie de la fidélité électorale. Au-delà de cet archaïsme de façade, se sont cependant glissées des évolutions et des mutations. La première fut incontestablement l'accélération d'une francisation déjà entamée. Politisation et nationalisation allèrent de pair. L'irruption du gouvernement central bouleversa le jeu politique local. Les luttes d'influence, les tensions sociales changèrent peu à peu de nature. S'amenuisa la toute-puissance des notables. Le rôle des personnalités persista, mais en se muant en clientélisme. En faisant de lui un "acteur" politique, ce système conféra à l'électeur une partie de sa citoyenneté. Fut enfin davantage battue en brèche la mainmise du clergé sur la vie quotidienne. En dépit du maintien de la plupart des pratiques religieuses, s'était achevée, à la veille de la grande guerre, la laïcisation de la société cantalienne.
Thèse de doctorat, Histoire, Paris X-Nanterre, 1995
Résumé de la thèse :
De l'avènement du suffrage universel, jusqu'à nos jours pourrait-on ajouter, les électeurs cantaliens votèrent toujours pour les majorités sortantes ou à venir. Ce cliché repose sur une grande part de vérités, cette étude s'étant d'abord proposée de le vérifier pour la période 1852-1914, mais, comme tout cliché, il oublie des exceptions, qu'il convenait de mettre en lumière, et masque bien des subtilités. Assurément, la pauvreté de la contre dicta cette conduite "sécuritaire". Espérer, escompter des aides matérielles, des secours en tout genre, des voies ferrées. . . . Auraient été la contrepartie de la fidélité électorale. Au-delà de cet archaïsme de façade, se sont cependant glissées des évolutions et des mutations. La première fut incontestablement l'accélération d'une francisation déjà entamée. Politisation et nationalisation allèrent de pair. L'irruption du gouvernement central bouleversa le jeu politique local. Les luttes d'influence, les tensions sociales changèrent peu à peu de nature. S'amenuisa la toute-puissance des notables. Le rôle des personnalités persista, mais en se muant en clientélisme. En faisant de lui un "acteur" politique, ce système conféra à l'électeur une partie de sa citoyenneté. Fut enfin davantage battue en brèche la mainmise du clergé sur la vie quotidienne. En dépit du maintien de la plupart des pratiques religieuses, s'était achevée, à la veille de la grande guerre, la laïcisation de la société cantalienne.
Auteur
ESTEVE, Christian
Editeur
ANRT 1996, 5 MF
Année
1995
Type
Thèse
Mot-clé
Cantal (département)
Vie politique
Histoire des idées politiques
Histoire des mentalités
Paysans - Monde rural
Bonapartisme
Notables
Clientélisme
Haute-Auvergne (Cantal)
XIXe, XXe
Vie politique
Histoire des idées politiques
Histoire des mentalités
Paysans - Monde rural
Bonapartisme
Notables
Clientélisme
Haute-Auvergne (Cantal)
XIXe, XXe