La présence de la religion au sein des établissements pénitentiaires d’Ille-et-Vilaine au XIXe siècle.
Item
Titre
La présence de la religion au sein des établissements pénitentiaires d’Ille-et-Vilaine au XIXe siècle.
Mémoire de master 2, Histoire, Rennes 2 (2022).
Présentation du mémoire :
Ce travail se concentre sur la présence de la religion dans les prisons d’Ille-et-Vilaine au XIXe siècle. Il traite d’abord du personnel religieux des prisons, après l’étude des archives pénitentiaires d’Ille-et-Vilaine. En fonction de la taille de l’établissement pénitentiaire, ce personnel est constitué d’un ou de plusieurs aumôniers et de religieuses-surveillantes si ce sont des femmes qui sont incarcérées. Par ailleurs, le fait religieux est organisé de manière différente en prison qu’à l’extérieur. Par exemple des chapelles pénitentiaires sont érigées pour accueillir les offices et symboliser la présence de la religion. De plus, certain·es détenu·es expriment un intérêt particulier pour la religion. Ce mémoire montre quelles sont les dynamiques derrière ce choix, et quelles sont les limites de leur investissement religieux. Ainsi, la pratique religieuse peut être perçue comme un moyen d’accéder à de meilleures conditions de vie, et cette recherche tente de percevoir les réalités de ce phénomène. Il ne faut pas oublier que la religion – et ses représentant·es – peut tout autant être rejetée par d’autres prisonnier·ères. Enfin, en 1905, la loi de séparation des Églises et de l’État bouleverse le monopole de la surveillance des détenues par les religieuses. À Rennes, les sœurs de Marie-Joseph sont remplacées par des gardiennes laïques. Cette recherche s’attache à montrer les conséquences de ce changement au sein de la maison centrale rennaise.
Mémoire de master 2, Histoire, Rennes 2 (2022).
Présentation du mémoire :
Ce travail se concentre sur la présence de la religion dans les prisons d’Ille-et-Vilaine au XIXe siècle. Il traite d’abord du personnel religieux des prisons, après l’étude des archives pénitentiaires d’Ille-et-Vilaine. En fonction de la taille de l’établissement pénitentiaire, ce personnel est constitué d’un ou de plusieurs aumôniers et de religieuses-surveillantes si ce sont des femmes qui sont incarcérées. Par ailleurs, le fait religieux est organisé de manière différente en prison qu’à l’extérieur. Par exemple des chapelles pénitentiaires sont érigées pour accueillir les offices et symboliser la présence de la religion. De plus, certain·es détenu·es expriment un intérêt particulier pour la religion. Ce mémoire montre quelles sont les dynamiques derrière ce choix, et quelles sont les limites de leur investissement religieux. Ainsi, la pratique religieuse peut être perçue comme un moyen d’accéder à de meilleures conditions de vie, et cette recherche tente de percevoir les réalités de ce phénomène. Il ne faut pas oublier que la religion – et ses représentant·es – peut tout autant être rejetée par d’autres prisonnier·ères. Enfin, en 1905, la loi de séparation des Églises et de l’État bouleverse le monopole de la surveillance des détenues par les religieuses. À Rennes, les sœurs de Marie-Joseph sont remplacées par des gardiennes laïques. Cette recherche s’attache à montrer les conséquences de ce changement au sein de la maison centrale rennaise.
Auteur
LEMARIÉ, Zoé
Année
2022
Type
Mémoire
Pages
228 p.
Mot-clé
Prisons - Bagnes - Établissements pénitentiaires
Ille-et-Vilaine (département)
Prisonniers - Prisonnières
Vie religieuse
Bretagne
XIXe
Ille-et-Vilaine (département)
Prisonniers - Prisonnières
Vie religieuse
Bretagne
XIXe
URL
https://memhouest.nakalona.fr/items/show/32348