Les tanneries en France de 1730 à 1789 d’après les enquêtes administratives. [Thèse].
Item
Titre
Les tanneries en France de 1730 à 1789 d’après les enquêtes administratives. [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 1957]
Introduction de la thèse :
<i>L’administration du commerce</i>. – Tannerie, corroierie, mégisserie, comme toutes les « manufactures , dépendaient du contrôleur général, assisté du Bureau du commerce et d’intendants du commerce ; l’un d’eux reçut dans ses attributions, à partir de 1744, les affaires concernant toutes les tanneries du royaume. Les intendants des généralités étaient les intermédiaires obligés pour l’exécution du service courant. Les inspecteurs des manufactures faisaient des tournées et exerçaient leur surveillance sur les gardes jurés, dans la tannerie comme dans les autres industries.
Entre 1749 et 1757, il exista un inspecteur des tanneries du royaume, le sieur Guimard, chargé particulièrement de stimuler les grands établissements créés alors dans le Sud-Ouest avec l’aide du gouvernement.
<i>Les enquêtes</i>. – Plusieurs grandes enquêtes furent menées par Orry et ses successeurs pour connaître la situation des tanneries en France : en 1733 et 1745, on veut remédier aux abus commis dans la fabrication ; il s’agit en 1741 de proscrire l’emploi de l’orge, en 1752 de diminuer les droits sur les cuirs, en 1775 et 1788 de réformer le système de marque des cuirs instauré en 1759. Les enquêtes générales sur les communautés d’arts et métiers, celles, notamment, de Bertin et de Turgot, fournissaient des renseignements précieux.
L’enquête était principalement la tâche des subdélégués, qui s’informaient personnellement auprès des tanneurs, non sans résistance de leur part.
<i>La réglementation</i>. – Jusque vers 1750, la réglementation est à l’honneur. La tannerie est soumise, pour sa part, aux statuts des corps de métiers et aux règlements généraux et provinciaux, comme celui de 1730 en Provence. Mais ils sont rares, les modes de fabrication s’y prêtent mal. D’autre part, on réclame des mesures de protection à tous les degrés. Dans la seconde moitié du siècle, le gouvernement renonce aux projets de règlements et ne fait plus droit aux demandes de privilèges.
[Thèse de l'École des chartes, 1957]
Introduction de la thèse :
<i>L’administration du commerce</i>. – Tannerie, corroierie, mégisserie, comme toutes les « manufactures , dépendaient du contrôleur général, assisté du Bureau du commerce et d’intendants du commerce ; l’un d’eux reçut dans ses attributions, à partir de 1744, les affaires concernant toutes les tanneries du royaume. Les intendants des généralités étaient les intermédiaires obligés pour l’exécution du service courant. Les inspecteurs des manufactures faisaient des tournées et exerçaient leur surveillance sur les gardes jurés, dans la tannerie comme dans les autres industries.
Entre 1749 et 1757, il exista un inspecteur des tanneries du royaume, le sieur Guimard, chargé particulièrement de stimuler les grands établissements créés alors dans le Sud-Ouest avec l’aide du gouvernement.
<i>Les enquêtes</i>. – Plusieurs grandes enquêtes furent menées par Orry et ses successeurs pour connaître la situation des tanneries en France : en 1733 et 1745, on veut remédier aux abus commis dans la fabrication ; il s’agit en 1741 de proscrire l’emploi de l’orge, en 1752 de diminuer les droits sur les cuirs, en 1775 et 1788 de réformer le système de marque des cuirs instauré en 1759. Les enquêtes générales sur les communautés d’arts et métiers, celles, notamment, de Bertin et de Turgot, fournissaient des renseignements précieux.
L’enquête était principalement la tâche des subdélégués, qui s’informaient personnellement auprès des tanneurs, non sans résistance de leur part.
<i>La réglementation</i>. – Jusque vers 1750, la réglementation est à l’honneur. La tannerie est soumise, pour sa part, aux statuts des corps de métiers et aux règlements généraux et provinciaux, comme celui de 1730 en Provence. Mais ils sont rares, les modes de fabrication s’y prêtent mal. D’autre part, on réclame des mesures de protection à tous les degrés. Dans la seconde moitié du siècle, le gouvernement renonce aux projets de règlements et ne fait plus droit aux demandes de privilèges.
Auteur
PONS, Henri
Année
1957
Type
Thèse
Mot-clé
Tanneurs - Tanneries
Enquêtes et mémoires
XVIIIe
Enquêtes et mémoires
XVIIIe