Les maîtres serruriers parisiens et leurs travaux de grande serrurerie (1715-1750). [Thèse].
Item
Titre
Les maîtres serruriers parisiens et leurs travaux de grande serrurerie (1715-1750). [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 1981].
Introduction de la thèse :
Le serrurier, au XVIIIe siècle, est l’artisan du fer par excellence. Les travaux les plus divers qui lui sont commandés par ses clients sont désignés alors par le terme de « grande serrurerie ». Cette expression nous parait plus significative que son équivalent actuel de « ferronnerie d’art ».
Deux raisons nous ont incitée à retenir le XVIIIe siècle comme cadre de l’étude que nous entreprenons sur le fer forgé à Paris. D’une part, à nulle autre époque les serruriers n’ont mieux donné la mesure de leurs capacités. D’autre part, le fer forgé est alors très à la mode et se place dans les recoins les plus inattendus.
Si la conjoncture économique générale n’a guère affecté le prix des matières premières – fer et charbon de terre –, du moins depuis la stabilisation de la livre en 1726, elle semble cependant avoir eu une certaine influence sur la production d’ouvrages en fer forgé et surtout sur le paiement des artisans qui les avaient exécutés. Procès et procès-verbaux d’expertises concernant ces ouvrages se multiplient, en effet, en 1742, lors de la deuxième phase de la guerre de Succession d’Autriche.
Notre propos n’est pas de fournir la grande étude sur la ferronnerie française qui fait encore défaut, mais de nous livrer à une première approche du sujet en nous situant à un niveau plus modeste, en regardant vivre et travailler le serrurier.
[Thèse de l'École des chartes, 1981].
Introduction de la thèse :
Le serrurier, au XVIIIe siècle, est l’artisan du fer par excellence. Les travaux les plus divers qui lui sont commandés par ses clients sont désignés alors par le terme de « grande serrurerie ». Cette expression nous parait plus significative que son équivalent actuel de « ferronnerie d’art ».
Deux raisons nous ont incitée à retenir le XVIIIe siècle comme cadre de l’étude que nous entreprenons sur le fer forgé à Paris. D’une part, à nulle autre époque les serruriers n’ont mieux donné la mesure de leurs capacités. D’autre part, le fer forgé est alors très à la mode et se place dans les recoins les plus inattendus.
Si la conjoncture économique générale n’a guère affecté le prix des matières premières – fer et charbon de terre –, du moins depuis la stabilisation de la livre en 1726, elle semble cependant avoir eu une certaine influence sur la production d’ouvrages en fer forgé et surtout sur le paiement des artisans qui les avaient exécutés. Procès et procès-verbaux d’expertises concernant ces ouvrages se multiplient, en effet, en 1742, lors de la deuxième phase de la guerre de Succession d’Autriche.
Notre propos n’est pas de fournir la grande étude sur la ferronnerie française qui fait encore défaut, mais de nous livrer à une première approche du sujet en nous situant à un niveau plus modeste, en regardant vivre et travailler le serrurier.
Auteur
BRULEAUX, Anne-Marie
Année
1981
Type
Thèse
Mot-clé
Maîtres serruriers
Paris
Grande serrureries - Ferronnerie d'art
Paris
Grande serrureries - Ferronnerie d'art