Le sceptre contre la crosse. La production favorable à la régale (1673-1682). [Thèse].
Item
Titre
Le sceptre contre la crosse. La production favorable à la régale (1673-1682). [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 2009]
Introduction de la thèse :
Quand la querelle de la régale a troublé les relations entre le roi de France et le Saint-Siège, elle a offert aux chantres de l’autorité royale l’occasion de préciser les limites qu’ils plaçaient entre le pouvoir du pape et celui du roi. Au nom du droit de régale, le roi percevait les revenus d’un évêché vacant et nommait aux bénéfices sans charge d’âmes qui en dépendaient. Grâce aux travaux des pères jésuites Marc Dubruel et Pierre Blet, les étapes du conflit qui s’est joué sur le plan diplomatique sont désormais bien connues : que ce soit la décision prise par Louis XIV d’étendre la régale à tous les diocèses du royaume ou les trois brefs envoyés par Innocent IX au roi, ou encore les réunions de l’assemblée du clergé et la déclaration des Quatre articles de 1682, tous ces éléments disposent à présent d’études minutieuses. Mais la querelle qui s’est déroulée parallèlement sur le terrain des idées n’avait pas encore fait l’objet d’un examen approfondi, qui demande d’identifier les acteurs des controverses – et particulièrement les auteurs favorables à la régale, car les adversaires du droit royal ont déjà bénéficié au siècle dernier du regain d’intérêt pour le courant janséniste –, d’étudier les arguments employés de part et d’autre et surtout d’analyser les réactions du pape et du roi devant la production régaliste – encouragements, silences ou condamnations.
L’année 1682 a été choisie comme date butoir. En effet, à partir de la déclaration des Quatre articles, la régale quitte peu à peu le terrain diplomatique, et les controverses autour de la production favorable à la régale ne sont plus que des échos assez affaiblis de la querelle qui a agité les années 1673-1682.
[Thèse de l'École des chartes, 2009]
Introduction de la thèse :
Quand la querelle de la régale a troublé les relations entre le roi de France et le Saint-Siège, elle a offert aux chantres de l’autorité royale l’occasion de préciser les limites qu’ils plaçaient entre le pouvoir du pape et celui du roi. Au nom du droit de régale, le roi percevait les revenus d’un évêché vacant et nommait aux bénéfices sans charge d’âmes qui en dépendaient. Grâce aux travaux des pères jésuites Marc Dubruel et Pierre Blet, les étapes du conflit qui s’est joué sur le plan diplomatique sont désormais bien connues : que ce soit la décision prise par Louis XIV d’étendre la régale à tous les diocèses du royaume ou les trois brefs envoyés par Innocent IX au roi, ou encore les réunions de l’assemblée du clergé et la déclaration des Quatre articles de 1682, tous ces éléments disposent à présent d’études minutieuses. Mais la querelle qui s’est déroulée parallèlement sur le terrain des idées n’avait pas encore fait l’objet d’un examen approfondi, qui demande d’identifier les acteurs des controverses – et particulièrement les auteurs favorables à la régale, car les adversaires du droit royal ont déjà bénéficié au siècle dernier du regain d’intérêt pour le courant janséniste –, d’étudier les arguments employés de part et d’autre et surtout d’analyser les réactions du pape et du roi devant la production régaliste – encouragements, silences ou condamnations.
L’année 1682 a été choisie comme date butoir. En effet, à partir de la déclaration des Quatre articles, la régale quitte peu à peu le terrain diplomatique, et les controverses autour de la production favorable à la régale ne sont plus que des échos assez affaiblis de la querelle qui a agité les années 1673-1682.
Auteur
WAGNER, Blandine
Année
2009
Type
Thèse
Mot-clé
Droit de régale
Régales
Pouvoir royal
Histoire ecclésiastique
XVIIe
Régales
Pouvoir royal
Histoire ecclésiastique
XVIIe