« Aux plumes d’or ». Les maîtres écrivains à Paris, calligraphes au XVIIe siècle. [Thèse].
Item
Titre
« Aux plumes d’or ». Les maîtres écrivains à Paris, calligraphes au XVIIe siècle. [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 2017]
Introduction de la thèse :
À la fin du XVIIe siècle, le <i>Dictionnaire universel</i> d’Antoine Furetière donne pour définition de l’écriture : « la maniere d’escrire, de former des caracteres sur le papier ». L’écriture est ainsi le geste qui permet de tracer des lettres, des pensées et des paroles afin qu’elles puissent être transmises à d’autres personnes. Elle se définit par sa lisibilité et donc par la lecture que peut en faire un autre. Elle est également un moyen d’expression, non seulement parce qu’elle est le support des pensées personnelles de celui qui écrit, mais aussi parce que le grand soin parfois apporté à sa forme la place dans le domaine de l’art. Elle devient alors calligraphie.
Au XVIIe siècle, la calligraphie est un art enseigné comme le sont la musique ou la peinture, mais qui n’a pas la même reconnaissance institutionnelle car les calligraphes ne sont pas considérés comme des artistes. Ces professeurs d’écriture sont les maîtres écrivains jurés, constitués en communauté d’arts et métiers à Paris comme dans d’autres villes de France – Rouen, Lyon ou Amiens par exemple. Ils ont été très peu étudiés, que ce soit par les historiens du corporatisme au XVIIe siècle ou par les historiens de l’art. Ce travail a pour but de constituer un premier jalon pour l’étude à la fois de la communauté, de la vie quotidienne des maîtres et de l’enseignement de l’écriture tel qu’il était fait à Paris au Grand Siècle.
[Thèse de l'École des chartes, 2017]
Introduction de la thèse :
À la fin du XVIIe siècle, le <i>Dictionnaire universel</i> d’Antoine Furetière donne pour définition de l’écriture : « la maniere d’escrire, de former des caracteres sur le papier ». L’écriture est ainsi le geste qui permet de tracer des lettres, des pensées et des paroles afin qu’elles puissent être transmises à d’autres personnes. Elle se définit par sa lisibilité et donc par la lecture que peut en faire un autre. Elle est également un moyen d’expression, non seulement parce qu’elle est le support des pensées personnelles de celui qui écrit, mais aussi parce que le grand soin parfois apporté à sa forme la place dans le domaine de l’art. Elle devient alors calligraphie.
Au XVIIe siècle, la calligraphie est un art enseigné comme le sont la musique ou la peinture, mais qui n’a pas la même reconnaissance institutionnelle car les calligraphes ne sont pas considérés comme des artistes. Ces professeurs d’écriture sont les maîtres écrivains jurés, constitués en communauté d’arts et métiers à Paris comme dans d’autres villes de France – Rouen, Lyon ou Amiens par exemple. Ils ont été très peu étudiés, que ce soit par les historiens du corporatisme au XVIIe siècle ou par les historiens de l’art. Ce travail a pour but de constituer un premier jalon pour l’étude à la fois de la communauté, de la vie quotidienne des maîtres et de l’enseignement de l’écriture tel qu’il était fait à Paris au Grand Siècle.
Auteur
CABANE, Célia
Année
2017
Type
Thèse
Mot-clé
Maîtres écrivains jurés - Calligraphes
Paris
XVIIe
Paris
XVIIe