L'hôtel de la Marine
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Titre
L'hôtel de la Marine
Présentation de l'ouvrage :
Voilà deux ans qu’il défraie la chronique ; le départ de l’état-major de la Marine aiguise les appétits les plus vils ; que sa « privatisation » voudrait symboliser l’affaiblissement de l’État : l’hôtel de la Marine trouve ici sa première grande monographie, placée sous la direction scientifique d’Alexandre Gady. On l’a oublié, mais les deux palais jumeaux de Jacques-Ange Gabriel, comme la place qu’ils cantonnent avec la terrasse des Tuileries et le cours de la Seine, procèdent d’un grand dessein d’urbanisme qui devait amorcer l’extension de Paris vers l’ouest. De ces bréviaires du néoclassicisme, le plus à l’est, c’est-à-dire le plus proche des lieux de pouvoir (le Louvre, le Palais-Royal), affirmait d’emblée sa vocation régalienne : on y aménagea le Garde-meuble royal , très tôt ouvert au public et constituant ainsi notre premier musée des Arts-décoratifs. La Révolution y installerai le ministère de la Marine, bientôt jumelé à celui des Colonies. Cette nouvelle affectation apporta un regain d’apparat, renouvela le registre symbolique du décor… Le palais y gagna en prestige, ruisselant de cristal et d’or. On n’y détruisit rien pour autant. Si bien qu’aujourd’hui l’hôtel de la Marine demeure un vibrant hommage à l’art de bâtir au siècle des Lumières, il superpose harmonieusement les diverses strates de ses aménagements successifs : c’est une bible vivante de l’architecture. En pleine polémique, cet état des lieux, dressé par les plus éminents spécialistes, prêche pour une conservation scrupuleuse.
Présentation de l'ouvrage :
Voilà deux ans qu’il défraie la chronique ; le départ de l’état-major de la Marine aiguise les appétits les plus vils ; que sa « privatisation » voudrait symboliser l’affaiblissement de l’État : l’hôtel de la Marine trouve ici sa première grande monographie, placée sous la direction scientifique d’Alexandre Gady. On l’a oublié, mais les deux palais jumeaux de Jacques-Ange Gabriel, comme la place qu’ils cantonnent avec la terrasse des Tuileries et le cours de la Seine, procèdent d’un grand dessein d’urbanisme qui devait amorcer l’extension de Paris vers l’ouest. De ces bréviaires du néoclassicisme, le plus à l’est, c’est-à-dire le plus proche des lieux de pouvoir (le Louvre, le Palais-Royal), affirmait d’emblée sa vocation régalienne : on y aménagea le Garde-meuble royal , très tôt ouvert au public et constituant ainsi notre premier musée des Arts-décoratifs. La Révolution y installerai le ministère de la Marine, bientôt jumelé à celui des Colonies. Cette nouvelle affectation apporta un regain d’apparat, renouvela le registre symbolique du décor… Le palais y gagna en prestige, ruisselant de cristal et d’or. On n’y détruisit rien pour autant. Si bien qu’aujourd’hui l’hôtel de la Marine demeure un vibrant hommage à l’art de bâtir au siècle des Lumières, il superpose harmonieusement les diverses strates de ses aménagements successifs : c’est une bible vivante de l’architecture. En pleine polémique, cet état des lieux, dressé par les plus éminents spécialistes, prêche pour une conservation scrupuleuse.
Auteur
GADY, Alexandre (sous la dir. de)
Editeur
Paris, Nicolas Chateaudun
Année
2011
Type
Ouvrage collectif
Pages
224 p.
ISBN
978-2350391144
Mot-clé
Paris
Hôtel de la Marine
Hôtel de la Marine