À propos du plus ancien document en français de la chancellerie royale capétienne (1241)
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Titre
À propos du plus ancien document en français de la chancellerie royale capétienne (1241)
Présentation de l'article :
La scriptologie gallo-romane a relativement bien étudié l’apparition du français comme langue écrite et sa diffusion progressive dans les domaines non littéraires. La chancellerie royale est une exception remarquable : son influence sur la formation de la langue standard a été souvent soulignée, mais on n’a jamais examiné en détail l’apparition et les caractéristiques de sa propre langue ni les mécanismes de sa diffusion supposée. Plus généralement, on connaît mal la langue des documents de Paris et de l’Île-de-France au Moyen Âge, au-delà d’un article de Louis Carolus -Barré qui remonte à 1976. Les deux plus anciens documents en français de la chancellerie royale alors repérés dataient de 1254 (renonciation de Jean comte de Bretagne au royaume de Navarre) et 1259 (paix entre Louis IX et Henri III d’Angleterre). Or une charte d’août 1241 (Arch. nat., J 198, no 82, accord entre le Temple et Thibaut IV comte de Champagne) témoigne pour la première fois de l’emploi de la langue d’oïl par la chancellerie de France. Ce document est présenté, situé dans son contexte historique et analysé du point de vue linguistique.
Présentation de l'article :
La scriptologie gallo-romane a relativement bien étudié l’apparition du français comme langue écrite et sa diffusion progressive dans les domaines non littéraires. La chancellerie royale est une exception remarquable : son influence sur la formation de la langue standard a été souvent soulignée, mais on n’a jamais examiné en détail l’apparition et les caractéristiques de sa propre langue ni les mécanismes de sa diffusion supposée. Plus généralement, on connaît mal la langue des documents de Paris et de l’Île-de-France au Moyen Âge, au-delà d’un article de Louis Carolus -Barré qui remonte à 1976. Les deux plus anciens documents en français de la chancellerie royale alors repérés dataient de 1254 (renonciation de Jean comte de Bretagne au royaume de Navarre) et 1259 (paix entre Louis IX et Henri III d’Angleterre). Or une charte d’août 1241 (Arch. nat., J 198, no 82, accord entre le Temple et Thibaut IV comte de Champagne) témoigne pour la première fois de l’emploi de la langue d’oïl par la chancellerie de France. Ce document est présenté, situé dans son contexte historique et analysé du point de vue linguistique.
Auteur
VIDESOTT, Paul
Année
2010
Type
Article
Titre du périodique
Numéro
2010, tome 168, n° 1, p. 61-81
Mot-clé
Chanceliers - Chancelleries
Pouvoir royal
Langue française
XIIIe
Pouvoir royal
Langue française
XIIIe
URL
DOI : https://doi.org/10.3406/bec.2010.464012
www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_2010_num_168_1_464012
www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_2010_num_168_1_464012