René Viviani (1863-1925). Un orateur, du silence à l’oubli.
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Titre
René Viviani (1863-1925). Un orateur, du silence à l’oubli.
Présentation de l'ouvrage :
René Viviani, homme politique de la IIIe République, député puis sénateur pendant trente ans, sept fois ministre de 1906 à 1917, est actuellement peu connu en France. Cette biographie, sans complaisance, essaie de présenter l'homme dans toute sa complexité. Brillant avocat, doté d'une remarquable éloquence, il sut défendre avec virulence les syndicalistes et les journalistes, ce qui lui valut parfois d'avoir affaire lui-même à la justice.
Son anticléricalisme acharné a marqué toute son action politique. Député dès 1893, d'abord de la Seine puis de la Creuse de 1910 à 1922, il sut toujours se faire entendre à la Chambre. Militant socialiste, il accepta avec quelques autres de participer à des gouvernements dits «bourgeois», ne rejoignit pas l'unité de 1905 et eut avec Jean Jaurès une relation souvent difficile. Ministre, il fut l'artisan de nombreuses lois sociales.
Président du Conseil en 1914 il sut, avec le syndicaliste Léon Jouhaux, transformer en patriotisme l'antimilitarisme qui régnait alors dans la classe ouvrière. Bien que pacifiste, il signa avec le président de la République et les ministres de la Guerre et de la Marine, l'ordre de mobilisation générale du 1er août 1914. Il assuma ensuite pendant quatorze mois la relation entre pouvoir politique et pouvoir militaire dans le déroulement de la guerre.
A la fin de sa vie une maladie contraint René Viviani au silence, il ne mérite pourtant pas l'oubli.
Présentation de l'ouvrage :
René Viviani, homme politique de la IIIe République, député puis sénateur pendant trente ans, sept fois ministre de 1906 à 1917, est actuellement peu connu en France. Cette biographie, sans complaisance, essaie de présenter l'homme dans toute sa complexité. Brillant avocat, doté d'une remarquable éloquence, il sut défendre avec virulence les syndicalistes et les journalistes, ce qui lui valut parfois d'avoir affaire lui-même à la justice.
Son anticléricalisme acharné a marqué toute son action politique. Député dès 1893, d'abord de la Seine puis de la Creuse de 1910 à 1922, il sut toujours se faire entendre à la Chambre. Militant socialiste, il accepta avec quelques autres de participer à des gouvernements dits «bourgeois», ne rejoignit pas l'unité de 1905 et eut avec Jean Jaurès une relation souvent difficile. Ministre, il fut l'artisan de nombreuses lois sociales.
Président du Conseil en 1914 il sut, avec le syndicaliste Léon Jouhaux, transformer en patriotisme l'antimilitarisme qui régnait alors dans la classe ouvrière. Bien que pacifiste, il signa avec le président de la République et les ministres de la Guerre et de la Marine, l'ordre de mobilisation générale du 1er août 1914. Il assuma ensuite pendant quatorze mois la relation entre pouvoir politique et pouvoir militaire dans le déroulement de la guerre.
A la fin de sa vie une maladie contraint René Viviani au silence, il ne mérite pourtant pas l'oubli.
Auteur
VALENTIN, Jean-Marc
Editeur
Limoges, PULIM (Collection <i>Rencontre historiens Limousin</i>)
Année
2013
Type
Monographie
Pages
297 p.
ISBN
9782842875961
Mot-clé
René Viviani (1863-1925)
Biographies
Histoire politique
Vie politique
Députés
Ministres
Anticléricalisme
Présidents du Conseil - Premiers ministres
Troisième République
Première guerre mondiale
XIXe, XXe
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Présidents du Conseil - Premiers ministres
Troisième République
Première guerre mondiale
XIXe, XXe