La politique de spoliation des biens juifs et l’aryanisation dans l’Hérault pendant la Seconde Guerre mondiale.
Item
Titre
La politique de spoliation des biens juifs et l’aryanisation dans l’Hérault pendant la Seconde Guerre mondiale.
Présentation de l'article :
Par un relevé systématique des données publiées au Journal officiel des années 1941, 1942 et 1943, les comptabilités dégagées font état de 214 actes de spoliation, les localités les plus touchées étant Montpellier, Béziers et Sète (totalisant à elles trois un nombre de 196, soit 91,5 %) qui abritaient les trois communautés juives les plus importantes dans l’Hérault d’avant-guerre. Pour gérer les biens spoliés (immeubles, ateliers, commerces, entreprises, actions ou biens personnels…), ont été nommés quarante-trois administrateurs provisoires. Plus de 50 % des affaires (112 sur un total de 224) ont « abouti » , par la vente ou la liquidation, grâce au zèle du Commissariat général aux Questions juives. Si le même zèle a pu être constaté dans « l’aryanisation » des professions, il convient de rappeler le cas exceptionnel de la faculté de médecine et de la faculté des lettres où, malgré le <i>numerus clausus</i>, des étudiants juifs ont pu suivre des cours et où, à l’heure du danger, ils ont trouvé protection auprès de certains de leurs professeurs.
Présentation de l'article :
Par un relevé systématique des données publiées au Journal officiel des années 1941, 1942 et 1943, les comptabilités dégagées font état de 214 actes de spoliation, les localités les plus touchées étant Montpellier, Béziers et Sète (totalisant à elles trois un nombre de 196, soit 91,5 %) qui abritaient les trois communautés juives les plus importantes dans l’Hérault d’avant-guerre. Pour gérer les biens spoliés (immeubles, ateliers, commerces, entreprises, actions ou biens personnels…), ont été nommés quarante-trois administrateurs provisoires. Plus de 50 % des affaires (112 sur un total de 224) ont « abouti » , par la vente ou la liquidation, grâce au zèle du Commissariat général aux Questions juives. Si le même zèle a pu être constaté dans « l’aryanisation » des professions, il convient de rappeler le cas exceptionnel de la faculté de médecine et de la faculté des lettres où, malgré le <i>numerus clausus</i>, des étudiants juifs ont pu suivre des cours et où, à l’heure du danger, ils ont trouvé protection auprès de certains de leurs professeurs.
Auteur
IANCU, Michaël
Année
2011
Type
Article
Numéro
2011, tome 123, n° 274 (<i>Religion et politique dans la France méridionale à l'époque contemporaine</i>), p. 271-288
Mot-clé
Juifs
Communautés juives
Seconde guerre mondiale
Régime de Vichy - État français
Spoliations
Hérault (département)
Languedoc
Aryanisation
XXe
Communautés juives
Seconde guerre mondiale
Régime de Vichy - État français
Spoliations
Hérault (département)
Languedoc
Aryanisation
XXe
URL
DOI : https://doi.org/10.3406/anami.2011.7365
www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_2011_num_123_274_7365
www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_2011_num_123_274_7365