Le traitement administratif des Tsiganes dans les Landes (1895-1946).
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Titre
Le traitement administratif des Tsiganes dans les Landes (1895-1946).
Résumé de l'article :
Le recensement général de 1895 de tous les « nomades, Bohémiens et vagabonds », la surveillance et le fichage des nomades par les Brigades régionales de police mobile créées en 1907 à l’initiative de Clemenceau, la loi de juillet 1912 relative à l’institutionnalisation du carnet anthropométrique d’identité, un système discriminatoire et disciplinaire mis en pratique pendant près de soixante ans, constituent autant d’étapes qui jalonnent le dispositif d’identification et de contrôle utilisé par la France républicaine envers les Tsiganes des Landes. Au début de la Seconde Guerre mondiale, les « nomades » landais, comme les familles circulant dans les autres départements, sont assignés à résidence le 6 avril 1940, tandis que quelques-uns d’entre eux aboutissent en novembre 1940 au camp de Mérignac (Gironde) sur ordre de l’occupant allemand, avec la complicité du régime de Vichy. Après la Libération, les Tsiganes encore internés, ou assignés à résidence, doivent patienter jusqu’en mai 1946 pour retrouver leur entière liberté.
Résumé de l'article :
Le recensement général de 1895 de tous les « nomades, Bohémiens et vagabonds », la surveillance et le fichage des nomades par les Brigades régionales de police mobile créées en 1907 à l’initiative de Clemenceau, la loi de juillet 1912 relative à l’institutionnalisation du carnet anthropométrique d’identité, un système discriminatoire et disciplinaire mis en pratique pendant près de soixante ans, constituent autant d’étapes qui jalonnent le dispositif d’identification et de contrôle utilisé par la France républicaine envers les Tsiganes des Landes. Au début de la Seconde Guerre mondiale, les « nomades » landais, comme les familles circulant dans les autres départements, sont assignés à résidence le 6 avril 1940, tandis que quelques-uns d’entre eux aboutissent en novembre 1940 au camp de Mérignac (Gironde) sur ordre de l’occupant allemand, avec la complicité du régime de Vichy. Après la Libération, les Tsiganes encore internés, ou assignés à résidence, doivent patienter jusqu’en mai 1946 pour retrouver leur entière liberté.
Auteur
FILHOL, Emmanuel
Année
2010
Type
Article
Titre du périodique
Numéro
2010, tome 122, n° 271 (<i>Le Gévaudan au haut Moyen Âge</i>), p. 407-429
Mot-clé
Tsiganes
Nomades
Bohémiens
Histoire de la police
Vagabonds - Vagabondage
Brigades régionales de police mobile
Carnet anthropométrique d'identité
Landes (département)
Gascogne
Seconde guerre mondiale
Assignation à résidence
Camps d'internement
Internement administratif
État français - Régime de Vichy
Nomades
Bohémiens
Histoire de la police
Vagabonds - Vagabondage
Brigades régionales de police mobile
Carnet anthropométrique d'identité
Landes (département)
Gascogne
Seconde guerre mondiale
Assignation à résidence
Camps d'internement
Internement administratif
État français - Régime de Vichy
URL
DOI : https://doi.org/10.3406/anami.2010.7332
www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_2010_num_122_271_7332
www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_2010_num_122_271_7332