Les bureaux de bienfaisance à Paris de 1796 à 1860. [Thèse].
Item
Titre
Les bureaux de bienfaisance à Paris de 1796 à 1860. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire contemporaine, Paris X-Nanterre, 2011].
Résumé de la thèse :
Les Bureaux de bienfaisance parisiens de 1796 à 1860 sont une solution originale pour maintenir l’ordre dans Paris et secourir les indigents dans les 48 quartiers de la capitale. Les pouvoirs publics voient aussi deux avantages sur les hôpitaux : ils protègent les liens familiaux et sont plus économiques. Fruits de la coopération du public et du privé, ils sont constitués d’administrateurs bénévoles, de Dames de charité, de commissaires de bienfaisance et d’employés rémunérés, et d’un receveur, nommé secrétaire-trésorier. Dotés de crédits de la ville de Paris qui proviennent des produits de l’octroi et des impôts sur le droit d’entrée aux spectacles, les Bureaux s’appuient sur la générosité des particuliers, et distribuent différents types de secours : des soins médicaux, des secours matériels (vêtements, chauffage, pain, loyer, outils de travail) et de l’argent, à des familles indigentes qui répondent à de sévères critères, de sélection et qui habitent dans la capitale depuis un an. Les vieillards, les aveugles et les infirmes reçoivent aussi des secours, appelés « secours spéciaux ». Cette institution publique subit d’importantes transformations qu’entraîne la bureaucratie tout au long du dix-neuvième siècle. L’élan philanthropique ou charitable fait place au service administratif des indigents, qui montre la difficile conciliation entre ces deux termes : le « bureau » qui renvoie à l’administration, et la « bienfaisance », à la libre initiative de l’administrateur. Peu à peu les comportements des membres des Bureaux sont uniformisés par des règlements administratifs qui sont aussi le signe de la modernité ; dans celle-ci le maire du 5ème arrondissement ancien, Antoine Vée, a joué un grand rôle.
[Thèse de doctorat, Histoire contemporaine, Paris X-Nanterre, 2011].
Résumé de la thèse :
Les Bureaux de bienfaisance parisiens de 1796 à 1860 sont une solution originale pour maintenir l’ordre dans Paris et secourir les indigents dans les 48 quartiers de la capitale. Les pouvoirs publics voient aussi deux avantages sur les hôpitaux : ils protègent les liens familiaux et sont plus économiques. Fruits de la coopération du public et du privé, ils sont constitués d’administrateurs bénévoles, de Dames de charité, de commissaires de bienfaisance et d’employés rémunérés, et d’un receveur, nommé secrétaire-trésorier. Dotés de crédits de la ville de Paris qui proviennent des produits de l’octroi et des impôts sur le droit d’entrée aux spectacles, les Bureaux s’appuient sur la générosité des particuliers, et distribuent différents types de secours : des soins médicaux, des secours matériels (vêtements, chauffage, pain, loyer, outils de travail) et de l’argent, à des familles indigentes qui répondent à de sévères critères, de sélection et qui habitent dans la capitale depuis un an. Les vieillards, les aveugles et les infirmes reçoivent aussi des secours, appelés « secours spéciaux ». Cette institution publique subit d’importantes transformations qu’entraîne la bureaucratie tout au long du dix-neuvième siècle. L’élan philanthropique ou charitable fait place au service administratif des indigents, qui montre la difficile conciliation entre ces deux termes : le « bureau » qui renvoie à l’administration, et la « bienfaisance », à la libre initiative de l’administrateur. Peu à peu les comportements des membres des Bureaux sont uniformisés par des règlements administratifs qui sont aussi le signe de la modernité ; dans celle-ci le maire du 5ème arrondissement ancien, Antoine Vée, a joué un grand rôle.
Auteur
FELKAY, Christian
Année
2011
Type
Thèse
Mot-clé
Pauvres - Pauvreté
Indigents - Indigence
Bureaux de bienfaisance
Charité
Paris
Indigents - Indigence
Bureaux de bienfaisance
Charité
Paris