Les relations diplomatiques entre la France et le Saint-Empire romain germanique, à l'époque des Guerres de Religion. [Thèse].
Item
Titre
Les relations diplomatiques entre la France et le Saint-Empire romain germanique, à l'époque des Guerres de Religion. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Université du Littoral (Boulogne-sur-Mer, Dunkerque), 2006].
Résumé de la thèse :
Durant la première partie du XVIe siècle, les relations diplomatique entre la France et le Saint-Empire romain germanique, furent au cœur de la rivalité qui opposa les Habsbourg aux Valois pour la suprématie en Occident. L’intérim d’Augsbourg de 1555, la conclusion de la paix scellée, en 1559, à Cateau-Cambrésis par Philippe II de Habsbourg et Henri II de Valois, et la crise interne qui frappa le royaume de France durant quatre décennies, auraient pu inciter les principaux acteurs de la vie politique française et leurs homologues de l’Empire à se détourner les uns des autres. Pourtant, il n’en fut rien. Durant la période des Guerres de Religion, les échanges diplomatiques entre la France et le Saint-Empire qui ont peu été étudiés par l’historiographie, continuèrent d’être nombreux. Ils témoignent des intérêts communs qui existaient encore entre ces deux États. Différents princes souverains participèrent à ces échanges : le Roi de France, l’Empereur et les princes d’Empire. Cependant, ils ne furent pas les seuls. Les partis religieux français s’immiscèrent aussi dans ces relations diplomatiques, s’arrogeant ainsi un droit qui n’appartenait normalement qu’au Roi. Par ailleurs, les relations diplomatiques entre la France et le Saint-Empire touchèrent d’autres grands princes étrangers. Elles sont, en effet, à replacer dans un contexte international chaotique où le jeu des alliances fut essentiel pour les souverains de ce temps. Les diplomaties furent amenées à jouer un rôle primordial dans les relations internationales de cette époque. Le contrôle des diplomates fut un enjeu capital pour ces souverains. Cette étude fut donc l’occasion de dresser un état des lieux de l’institution diplomatique, autre sujet peu abordé par l’historiographie pour cette période. J’ai pu ainsi constater que les principaux souverains d’Occident disposaient déjà de structures diplomatiques bien organisées, construites sur des critères de recrutement précis et souvent communs. L’analyse de ces critères met en évidence l’existence de véritables réseaux familiaux de diplomates choisis par les souverains pour leur fidélité, leur formation à l’art de la diplomatie et leur compétence dans ce domaine. Elle montre également que pour ces réseaux familiaux, le service diplomatique fut souvent un moyen d’accéder aux plus hautes fonctions dans l’entourage du souverain.
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Université du Littoral (Boulogne-sur-Mer, Dunkerque), 2006].
Résumé de la thèse :
Durant la première partie du XVIe siècle, les relations diplomatique entre la France et le Saint-Empire romain germanique, furent au cœur de la rivalité qui opposa les Habsbourg aux Valois pour la suprématie en Occident. L’intérim d’Augsbourg de 1555, la conclusion de la paix scellée, en 1559, à Cateau-Cambrésis par Philippe II de Habsbourg et Henri II de Valois, et la crise interne qui frappa le royaume de France durant quatre décennies, auraient pu inciter les principaux acteurs de la vie politique française et leurs homologues de l’Empire à se détourner les uns des autres. Pourtant, il n’en fut rien. Durant la période des Guerres de Religion, les échanges diplomatiques entre la France et le Saint-Empire qui ont peu été étudiés par l’historiographie, continuèrent d’être nombreux. Ils témoignent des intérêts communs qui existaient encore entre ces deux États. Différents princes souverains participèrent à ces échanges : le Roi de France, l’Empereur et les princes d’Empire. Cependant, ils ne furent pas les seuls. Les partis religieux français s’immiscèrent aussi dans ces relations diplomatiques, s’arrogeant ainsi un droit qui n’appartenait normalement qu’au Roi. Par ailleurs, les relations diplomatiques entre la France et le Saint-Empire touchèrent d’autres grands princes étrangers. Elles sont, en effet, à replacer dans un contexte international chaotique où le jeu des alliances fut essentiel pour les souverains de ce temps. Les diplomaties furent amenées à jouer un rôle primordial dans les relations internationales de cette époque. Le contrôle des diplomates fut un enjeu capital pour ces souverains. Cette étude fut donc l’occasion de dresser un état des lieux de l’institution diplomatique, autre sujet peu abordé par l’historiographie pour cette période. J’ai pu ainsi constater que les principaux souverains d’Occident disposaient déjà de structures diplomatiques bien organisées, construites sur des critères de recrutement précis et souvent communs. L’analyse de ces critères met en évidence l’existence de véritables réseaux familiaux de diplomates choisis par les souverains pour leur fidélité, leur formation à l’art de la diplomatie et leur compétence dans ce domaine. Elle montre également que pour ces réseaux familiaux, le service diplomatique fut souvent un moyen d’accéder aux plus hautes fonctions dans l’entourage du souverain.
Auteur
GRADEL, Olivier
Année
2006
Type
Thèse
Mot-clé
Histoire des relations internationales
Diplomatie - Diplomates
Saint Empire romain-germanique
Consuls - Consulats
Ambassadeurs - Ambassades
Guerres de religion
Maison de Habsbourg
Maison de Valois
XVIe
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Saint Empire romain-germanique
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Ambassadeurs - Ambassades
Guerres de religion
Maison de Habsbourg
Maison de Valois
XVIe