Les Valets de Chambre du Roi au XVIIe siècle, vers 1640-1720. [Thèse].
Item
Titre
Les Valets de Chambre du Roi au XVIIe siècle, vers 1640-1720. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Paris IV, 2003].
Résumé de la thèse :
"Au nombre de quatre premiers et de trente-deux "ordinaires", les valets de chambre furent sans doute les officiers commensaux les plus proches du Roi sous l'Ancien Régime. Appartenant à l'immense personnel domestique du Prince (et à la Maison étroite en particulier), ces hommes servant par quartier officiaient principalement aux lever et coucher du monarque. Ils s'inscrivaient dans une hiérarchie officielle contredite par la réalité du service. Bien loin de se limiter aux activités ancillaires, ceux-ci surent gagner au cours du XVIIe siècle la confiance du souverain et atteignirent une place inégalée jusqu'alors. Officiers de second rang, les premiers Valets de Chambre remportèrent pourtant la bataille qui les opposaient à leurs supérieurs et chefs d'Offices - les premiers Gentilshommes de la Chambre - dans "l'amitié" royale. Originaires pour la plupart de la bourgeoisie, les titulaires de ces charges parvinrent à une noblesse qui, après avoir été alternativement héréditaire, ne fut plus que personnelle à la fin du siècle. Toutefois, leur Office leur conférant l'ensemble des privilèges du deuxième ordre, mais aussi grâce à une endogamie bien calculée et à un renfermement progressif du corps sur lui-même, cette accession collective à la noblesse n'était plus une priorité. Solidement ancrés dans la Maison du Roi par les survivances et l'acquisition d'autres charges, ces hommes ne quittèrent jamais réellement les rangs de l'aristocratie. Forts de l'intimité de leur maître (les premiers Valets couchaient au pied du lit royal), certains connurent une grande ascension. Des dynasties - qui prirent naissance sous Louis XIII - se retrouvent sous Louis XV, voire sous Louis XVI. Honneurs, titres et fortune couvrirent alors ces fidèles serviteurs de la monarchie. Plus que l'histoire d'un groupe commensal, cette étude se présente comme une vision nouvelle de la Cour, non plus à travers les mémorialistes, mais bien à travers des gens de "métiers", eux-mêmes courtisans."
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Paris IV, 2003].
Résumé de la thèse :
"Au nombre de quatre premiers et de trente-deux "ordinaires", les valets de chambre furent sans doute les officiers commensaux les plus proches du Roi sous l'Ancien Régime. Appartenant à l'immense personnel domestique du Prince (et à la Maison étroite en particulier), ces hommes servant par quartier officiaient principalement aux lever et coucher du monarque. Ils s'inscrivaient dans une hiérarchie officielle contredite par la réalité du service. Bien loin de se limiter aux activités ancillaires, ceux-ci surent gagner au cours du XVIIe siècle la confiance du souverain et atteignirent une place inégalée jusqu'alors. Officiers de second rang, les premiers Valets de Chambre remportèrent pourtant la bataille qui les opposaient à leurs supérieurs et chefs d'Offices - les premiers Gentilshommes de la Chambre - dans "l'amitié" royale. Originaires pour la plupart de la bourgeoisie, les titulaires de ces charges parvinrent à une noblesse qui, après avoir été alternativement héréditaire, ne fut plus que personnelle à la fin du siècle. Toutefois, leur Office leur conférant l'ensemble des privilèges du deuxième ordre, mais aussi grâce à une endogamie bien calculée et à un renfermement progressif du corps sur lui-même, cette accession collective à la noblesse n'était plus une priorité. Solidement ancrés dans la Maison du Roi par les survivances et l'acquisition d'autres charges, ces hommes ne quittèrent jamais réellement les rangs de l'aristocratie. Forts de l'intimité de leur maître (les premiers Valets couchaient au pied du lit royal), certains connurent une grande ascension. Des dynasties - qui prirent naissance sous Louis XIII - se retrouvent sous Louis XV, voire sous Louis XVI. Honneurs, titres et fortune couvrirent alors ces fidèles serviteurs de la monarchie. Plus que l'histoire d'un groupe commensal, cette étude se présente comme une vision nouvelle de la Cour, non plus à travers les mémorialistes, mais bien à travers des gens de "métiers", eux-mêmes courtisans."
Auteur
DA VINHA, Mathieu
Année
2003
Type
Thèse
Mot-clé
Chambre du roi
Valets de chambre du Roi
Cours royales et impériales
Louis XIV, roi de France
Rois Bourbons
XVIIe, XVIIIe
Valets de chambre du Roi
Cours royales et impériales
Louis XIV, roi de France
Rois Bourbons
XVIIe, XVIIIe