Pouvoir, présence et action de femmes. Les épouses des ministres au temps de Louis XIV. [Thèse].
Item
Titre
Pouvoir, présence et action de femmes. Les épouses des ministres au temps de Louis XIV. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Paris IV, 2017]
Résumé de la thèse :
« Pouvoir, présence et action » : chacune de ces trois notions renvoie à la capacité d’un individu à entreprendre. Cette capacité d’action des femmes est particulièrement encadrée dans la France d’Ancien Régime, autant par les normes juridiques que par les représentations mentales qui affirment l’inégalité entre les sexes et la supériorité des hommes. Le présent travail a pour buts l’examen des limites de la subordination féminine et l’affirmation de la possibilité d’action des femmes, dans le cadre d’une étude globale consacrée aux épouses des ministres au temps de Louis XIV. Les spécificités du groupe d’étude fondent l’essence de la réflexion : il s’agit d’analyser la possibilité d’action de femmes de la noblesse dans la France du XVIIe siècle, dans le cadre spécifique de mariages les unissant à des hommes exerçant une fonction de type ministériel lors du règne personnel de Louis XIV. Il s’agit donc d’analyser les conditions d’un pouvoir conjugal, familial et social au féminin, puis de définir les domaines dans lesquels les épouses des ministres apparaissent en tant qu’actrices. L’étude vise également à observer les attitudes des couples ministériels afin de déterminer des invariants permettant de comprendre ce que signifie être l’épouse d’un ministre au temps de Louis XIV. L’ancrage historique, juridique, économique, familial et social de ces femmes constitue un sujet d’analyse essentiel pour comprendre la place qu’elles ont occupée dans leur couple, dans leur famille, à la cour, dans la société. Le sujet invite donc à dépasser la description des activités de femmes pour les inscrire dans une histoire du couple, de la société de cour et de la noblesse au Grand Siècle.
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Paris IV, 2017]
Résumé de la thèse :
« Pouvoir, présence et action » : chacune de ces trois notions renvoie à la capacité d’un individu à entreprendre. Cette capacité d’action des femmes est particulièrement encadrée dans la France d’Ancien Régime, autant par les normes juridiques que par les représentations mentales qui affirment l’inégalité entre les sexes et la supériorité des hommes. Le présent travail a pour buts l’examen des limites de la subordination féminine et l’affirmation de la possibilité d’action des femmes, dans le cadre d’une étude globale consacrée aux épouses des ministres au temps de Louis XIV. Les spécificités du groupe d’étude fondent l’essence de la réflexion : il s’agit d’analyser la possibilité d’action de femmes de la noblesse dans la France du XVIIe siècle, dans le cadre spécifique de mariages les unissant à des hommes exerçant une fonction de type ministériel lors du règne personnel de Louis XIV. Il s’agit donc d’analyser les conditions d’un pouvoir conjugal, familial et social au féminin, puis de définir les domaines dans lesquels les épouses des ministres apparaissent en tant qu’actrices. L’étude vise également à observer les attitudes des couples ministériels afin de déterminer des invariants permettant de comprendre ce que signifie être l’épouse d’un ministre au temps de Louis XIV. L’ancrage historique, juridique, économique, familial et social de ces femmes constitue un sujet d’analyse essentiel pour comprendre la place qu’elles ont occupée dans leur couple, dans leur famille, à la cour, dans la société. Le sujet invite donc à dépasser la description des activités de femmes pour les inscrire dans une histoire du couple, de la société de cour et de la noblesse au Grand Siècle.
Auteur
FERRIER-VIAUD, Pauline
Année
2017
Type
Thèse
Mot-clé
Condition de la femme
Nobles - Noblesse
Ministres
Secrétaires d'État
Courtisans
Cours royales et impériales
Histoire politique
Histoire sociale
XVIIe, XVIIIe
Nobles - Noblesse
Ministres
Secrétaires d'État
Courtisans
Cours royales et impériales
Histoire politique
Histoire sociale
XVIIe, XVIIIe