La maison bouche royale : caractères, définition, diffusion d’un modèle (XVIIe – XVIIIe siècles). [Thèse].
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Titre
La maison bouche royale : caractères, définition, diffusion d’un modèle (XVIIe – XVIIIe siècles). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire des mondes modernes, Paris X-Nanterre, 2008].
Résumé de la thèse :
La bouche royale est une institution fortement structurée et hiérarchisée au sein de laquelle des centaines d’officiers et de garçons évoluent. Les huit offices qui la composent renferment une multitude de titulaires de charges, qui intègrent la bouche par le biais de la survivance et presque toujours grâce à une cooptation familiale. Si les offices de la bouche sont plus prisés que ceux du commun, tous les officiers de bouche bénéficient d’avantages en nature, de privilèges honorifiques et d’exemptions fiscales et royales, liés au statut juridique de l’office de bouche. La maison bouche, en tant qu’organisation formelle qui assure l’approvisionnement, la préparation et le service de la nourriture destinée au monarque, à sa famille, à ses hôtes et à une partie de ses officiers commensaux, doit aussi être saisie dans son aspect économique. Les deux aspects, économique et politique de la bouche, sont intimement liés. L’analyse du fonctionnement théorique et pratique du service tel qu’il existe à Versailles au XVIIIe siècle, permet de déterminer des schémas récurrents de repas, qui eux-mêmes constituent des « modèles typiquement français ». Mais le service « à la française » et le modèle de table qui lui correspond, sont extrêmement onéreux. Les dépenses exorbitantes affichées par les comptes de la chambre aux deniers en sont un témoignage criant. En outre, le personnel de bouche coûte cher alors qu’il devient progressivement inutile. Ces facteurs concourent à l’extinction progressive du schéma français et à la refonte générale du département de la bouche.
[Thèse de doctorat, Histoire des mondes modernes, Paris X-Nanterre, 2008].
Résumé de la thèse :
La bouche royale est une institution fortement structurée et hiérarchisée au sein de laquelle des centaines d’officiers et de garçons évoluent. Les huit offices qui la composent renferment une multitude de titulaires de charges, qui intègrent la bouche par le biais de la survivance et presque toujours grâce à une cooptation familiale. Si les offices de la bouche sont plus prisés que ceux du commun, tous les officiers de bouche bénéficient d’avantages en nature, de privilèges honorifiques et d’exemptions fiscales et royales, liés au statut juridique de l’office de bouche. La maison bouche, en tant qu’organisation formelle qui assure l’approvisionnement, la préparation et le service de la nourriture destinée au monarque, à sa famille, à ses hôtes et à une partie de ses officiers commensaux, doit aussi être saisie dans son aspect économique. Les deux aspects, économique et politique de la bouche, sont intimement liés. L’analyse du fonctionnement théorique et pratique du service tel qu’il existe à Versailles au XVIIIe siècle, permet de déterminer des schémas récurrents de repas, qui eux-mêmes constituent des « modèles typiquement français ». Mais le service « à la française » et le modèle de table qui lui correspond, sont extrêmement onéreux. Les dépenses exorbitantes affichées par les comptes de la chambre aux deniers en sont un témoignage criant. En outre, le personnel de bouche coûte cher alors qu’il devient progressivement inutile. Ces facteurs concourent à l’extinction progressive du schéma français et à la refonte générale du département de la bouche.
Auteur
DUMORTIER-LAPARRA, Amélie
Année
2008
Type
Thèse
Mot-clé
Maison du roi
Maison de la bouche royale
Officiers de bouche
Histoire économique
Histoire politique
Maison de la bouche royale
Officiers de bouche
Histoire économique
Histoire politique