Les officiers de la Grande Armée dans les mouvements nationaux et libéraux (1815-1833). [Thèse].
Item
Titre
Les officiers de la Grande Armée dans les mouvements nationaux et libéraux (1815-1833). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire contemporaine, Paris IV, 2005].
Résumé de la thèse :
Les officiers de la Grande Armée participent aux différents mouvements nationaux et libéraux en Europe (France, Italie, Espagne, Portugal, Belgique, Pologne) et en Amérique latine. Ils ont souvent un rôle moteur dans ces révolutions tant sur le plan militaire que sur le plan politique. L’Amérique du sud ou la Grèce recrutent des vétérans en passant des contrats avec ces hommes étrangers aux pays qu’ils vont servir ; à Naples, en Piémont, en France, en Belgique ou en Pologne, les officiers napoléoniens se mettent au service du mouvement révolutionnaire le plus souvent par conviction. Leur idéal est majoritairement libéral ; il est soit de sympathie bonapartiste, soit (plus rarement) de sympathie orléaniste. La plupart n’ont pas de préférence dynastique avant 1830. Ceci explique le ralliement rapide à Louis-Philippe. Le sentiment national est également un facteur d’explication de leur engagement, y compris à l’étranger. Dans les soulèvements pour la liberté nationale, l’engagement peut-être largement spontané (France ou Belgique en 1830). Dans d’autres révolutions (Italie, Grèce), il résulte de l’action de réseaux clandestins. Les vétérans peuvent être recrutés dans des foyers européens du libéralisme. La maçonnerie reste un lieu de sociabilité mais sa neutralité politique pousse les officiers vers des rites politisés ou vers des sociétés secrètes. Le rôle de ces dernières est réel (charbonnerie) mais leur action est dépourvue d’unité.
[Thèse de doctorat, Histoire contemporaine, Paris IV, 2005].
Résumé de la thèse :
Les officiers de la Grande Armée participent aux différents mouvements nationaux et libéraux en Europe (France, Italie, Espagne, Portugal, Belgique, Pologne) et en Amérique latine. Ils ont souvent un rôle moteur dans ces révolutions tant sur le plan militaire que sur le plan politique. L’Amérique du sud ou la Grèce recrutent des vétérans en passant des contrats avec ces hommes étrangers aux pays qu’ils vont servir ; à Naples, en Piémont, en France, en Belgique ou en Pologne, les officiers napoléoniens se mettent au service du mouvement révolutionnaire le plus souvent par conviction. Leur idéal est majoritairement libéral ; il est soit de sympathie bonapartiste, soit (plus rarement) de sympathie orléaniste. La plupart n’ont pas de préférence dynastique avant 1830. Ceci explique le ralliement rapide à Louis-Philippe. Le sentiment national est également un facteur d’explication de leur engagement, y compris à l’étranger. Dans les soulèvements pour la liberté nationale, l’engagement peut-être largement spontané (France ou Belgique en 1830). Dans d’autres révolutions (Italie, Grèce), il résulte de l’action de réseaux clandestins. Les vétérans peuvent être recrutés dans des foyers européens du libéralisme. La maçonnerie reste un lieu de sociabilité mais sa neutralité politique pousse les officiers vers des rites politisés ou vers des sociétés secrètes. Le rôle de ces dernières est réel (charbonnerie) mais leur action est dépourvue d’unité.
Auteur
BRUYÈRE-OSTELLS, Walter
Année
2005
Type
Thèse
Titre court
Guerres du Consulat et du Premier Empire
Officiers (armées)
Histoire des idées politiques
Libéralisme politique
Mouvements politiques
Italie
Espagne
Belgique
Pologne
Amérique latine
Grèce
Francs-maçons - Franc-maçonnerie
Bonapartisme
Orléanisme
Charbonnerie
XIXe
Officiers (armées)
Histoire des idées politiques
Libéralisme politique
Mouvements politiques
Italie
Espagne
Belgique
Pologne
Amérique latine
Grèce
Francs-maçons - Franc-maçonnerie
Bonapartisme
Orléanisme
Charbonnerie
XIXe