La souveraineté monétaire entre principe et réalisations. [Thèse].
Item
Titre
La souveraineté monétaire entre principe et réalisations. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Droit public, Nantes, 1999].
Résumé de la thèse :
Le principe de la souveraineté mis en lumière par Jean Bodin a permis de dégager une souveraineté de l'État dont la souveraineté monétaire semblait être partie integrante. La monnaie apparait très vite comme etant à la fois un attribut de la puissance publique et un instrument de propagande au service de cette dernière, tout en étant aussi considérée comme un véritable service public. La réalisation de la centralisation du pouvoir monétaire rencontra l'opposition ou la concurrence de forces de dissociation, telles que les monnayages seigneuriaux, prives et étrangers. La royauté réussit cependant à restaurer et à centraliser le droit régalien de battre monnaie. Les règnes de Louis XIV et Louis XV apparaissent comme la finalisation de cette conquête. Le sous-titre de cette thèse aurait ainsi pu être augmente de la mention + réflexions sur une avancée à reculons . L'épreuve du passage de la théorie à la pratique d'une proclamation maintes fois réaffirmée de centralisation monétaire témoigne à la fois d'un manque de succès évident et d'un certain renoncement de la part de l'État. L'emprise réelle de l'État sur la monnaie a pour le moins diminue. De nouveaux monétaires sont apparus et ont contribue à détruire cette construction multiséculaire de l'État monétaire. De titulaire de la souveraineté monétaire, l'État est devenu un simple acteur du jeu monétaire. La monnaie s'émancipe à en devenir presque souveraine. Internationalisations et résurgences localistes contribuent à cette dilution du couple État-monnaie qui demeure un bon témoin de la modification radicale de la conception de l'État souverain a la française dans le cadre du démembrement progressif de l'État-Nation et des constructions supranationales contemporaines qui ne sont finalement que des rééditions de précédents historiques.
[Thèse de doctorat, Droit public, Nantes, 1999].
Résumé de la thèse :
Le principe de la souveraineté mis en lumière par Jean Bodin a permis de dégager une souveraineté de l'État dont la souveraineté monétaire semblait être partie integrante. La monnaie apparait très vite comme etant à la fois un attribut de la puissance publique et un instrument de propagande au service de cette dernière, tout en étant aussi considérée comme un véritable service public. La réalisation de la centralisation du pouvoir monétaire rencontra l'opposition ou la concurrence de forces de dissociation, telles que les monnayages seigneuriaux, prives et étrangers. La royauté réussit cependant à restaurer et à centraliser le droit régalien de battre monnaie. Les règnes de Louis XIV et Louis XV apparaissent comme la finalisation de cette conquête. Le sous-titre de cette thèse aurait ainsi pu être augmente de la mention + réflexions sur une avancée à reculons . L'épreuve du passage de la théorie à la pratique d'une proclamation maintes fois réaffirmée de centralisation monétaire témoigne à la fois d'un manque de succès évident et d'un certain renoncement de la part de l'État. L'emprise réelle de l'État sur la monnaie a pour le moins diminue. De nouveaux monétaires sont apparus et ont contribue à détruire cette construction multiséculaire de l'État monétaire. De titulaire de la souveraineté monétaire, l'État est devenu un simple acteur du jeu monétaire. La monnaie s'émancipe à en devenir presque souveraine. Internationalisations et résurgences localistes contribuent à cette dilution du couple État-monnaie qui demeure un bon témoin de la modification radicale de la conception de l'État souverain a la française dans le cadre du démembrement progressif de l'État-Nation et des constructions supranationales contemporaines qui ne sont finalement que des rééditions de précédents historiques.
Auteur
MÉNARD, Olivier
Année
1999
Type
Thèse
Mot-clé
Monnaies
Politique monétaire
Souveraineté monétaire
Frappe monétaire
Politique monétaire
Souveraineté monétaire
Frappe monétaire