L'organisation des relations professionnelles en France (1940-1944) : corporatisme et charte du travail. [Thèse].
Item
Titre
L'organisation des relations professionnelles en France (1940-1944) : corporatisme et charte du travail. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire du droit, Nantes, 1992].
Résumé de la thèse :
L'organisation des relations professionnelles en France pendant la période 1940-1944 est essentiellement marquée par la promulgation de la loi du 4 octobre 1941 dite "charte du travail". L'instabilité du droit des relations collectives de travail pendant l'entre deux guerres, le renouveau des idées corporatistes dans les années trente expliquent autant que les facteurs proprement politiques (anticommunisme, ruptures politiques et culturelles opérées par le régime de vichy. . . ) la nouvelle organisation sociale des professions. Plus qu'une loi, c'est un texte cadre dont l'objectif premier est le transfert d'une partie importante du pouvoir réglementaire à la profession. Mal rédige, inachevé, il est aussi ambigu dans la mesure où il fait coexister plusieurs formes d'organisation. C'est le résultat d'un compromis entre les clans qui se disputent le pouvoir à Vichy. D'un cote les traditionalistes, de l'autre, les néo-syndicalistes qui suivent leur chef de file, le ministre du travail René Belin, ancien secrétaire confédéral de la CGT. L'utilisation de sources inédites montrent que ce conflit se poursuit jusqu'a la libération malgré les changements ministériels. Les résultats de ce projet ambitieux, qu'il a été possible de quantifier, confirment son échec, limité toutefois par la relative réussite et de l'influence de ses idées directrices dans le domaine de l'apprentissage et des services medicaux et sociaux du travail. Il est dû, pour l'essentiel, à l'absence de soutien des ouvriers, même si une partie des cadres syndicaux s'engage dans sa mise en oeuvre.
[Thèse de doctorat, Histoire du droit, Nantes, 1992].
Résumé de la thèse :
L'organisation des relations professionnelles en France pendant la période 1940-1944 est essentiellement marquée par la promulgation de la loi du 4 octobre 1941 dite "charte du travail". L'instabilité du droit des relations collectives de travail pendant l'entre deux guerres, le renouveau des idées corporatistes dans les années trente expliquent autant que les facteurs proprement politiques (anticommunisme, ruptures politiques et culturelles opérées par le régime de vichy. . . ) la nouvelle organisation sociale des professions. Plus qu'une loi, c'est un texte cadre dont l'objectif premier est le transfert d'une partie importante du pouvoir réglementaire à la profession. Mal rédige, inachevé, il est aussi ambigu dans la mesure où il fait coexister plusieurs formes d'organisation. C'est le résultat d'un compromis entre les clans qui se disputent le pouvoir à Vichy. D'un cote les traditionalistes, de l'autre, les néo-syndicalistes qui suivent leur chef de file, le ministre du travail René Belin, ancien secrétaire confédéral de la CGT. L'utilisation de sources inédites montrent que ce conflit se poursuit jusqu'a la libération malgré les changements ministériels. Les résultats de ce projet ambitieux, qu'il a été possible de quantifier, confirment son échec, limité toutefois par la relative réussite et de l'influence de ses idées directrices dans le domaine de l'apprentissage et des services medicaux et sociaux du travail. Il est dû, pour l'essentiel, à l'absence de soutien des ouvriers, même si une partie des cadres syndicaux s'engage dans sa mise en oeuvre.
Auteur
LE CROM, Jean-Pierre
Année
1992
Type
Thèse
Mot-clé
État français - Régime de Vichy
Histoire du travail et du droit du travail
Relations professionnelles
Corporatisme
Charte du travail
Associations professionnelles
XXe
Histoire du travail et du droit du travail
Relations professionnelles
Corporatisme
Charte du travail
Associations professionnelles
XXe