La pauvreté saisie par le droit.
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Titre
La pauvreté saisie par le droit.
[Actes du colloque des 2 et 3 décembre 1999, Faculté de droit et de science économique, Université de Bourgogne (Dijon) et Centre d'études et de recherches politiques].
Résumé de l'ouvrage :
Le nombre de pauvres se développe alors que la masse des richesses s’accroît chaque jour davantage. Aucune véritable redistribution des biens, si mesurée soit-elle, ne semble à l’ordre du jour. Près de la moitié de la population africaine et une partie de l’Asie vit au-dessous du seuil de pauvreté. Dans les pays industrialisés, plus de cent millions de personnes sont pauvres – dont près d’un Européen sur cinq. En France, la précarité touche désormais toutes les professions, à tous les niveaux de qualification. économistes, sociologues, psychologues, politiques, syndicats, associations et organismes ont étudié et approché la pauvreté. Mais que pensent les juristes ? Que dit le droit à propos de la pauvreté ? Tel est le sujet de ce volume né d’un colloque qui s’est tenu à Dijon en 1999, à la Faculté de droit et de science politique de l’Université de Bourgogne. Si la pauvreté recouvre des réalités très différentes, si celles-ci doivent chaque fois être évaluées dans des contextes spécifiques, on en connaît les conséquences communes, notamment : précarité, carence sanitaire, interdiction bancaire et expulsion. De fait, on découvre en creux une sorte de « statut du pauvre » caractérisé par l’incapacité d’exercer des droits fondamentaux. Quels que soient les critères retenus par les statisticiens, la mesure de la pauvreté masque souvent les innombrables handicaps qui en résultent. L’ethnocentrisme des riches les rend aveugles à ces réalités. On ne peut pas voir, ni savoir, que la pauvreté est le premier facteur d’exclusion sociale – tant scolaire, pour les enfants, que professionnelle, pour les adultes.
[Actes du colloque des 2 et 3 décembre 1999, Faculté de droit et de science économique, Université de Bourgogne (Dijon) et Centre d'études et de recherches politiques].
Résumé de l'ouvrage :
Le nombre de pauvres se développe alors que la masse des richesses s’accroît chaque jour davantage. Aucune véritable redistribution des biens, si mesurée soit-elle, ne semble à l’ordre du jour. Près de la moitié de la population africaine et une partie de l’Asie vit au-dessous du seuil de pauvreté. Dans les pays industrialisés, plus de cent millions de personnes sont pauvres – dont près d’un Européen sur cinq. En France, la précarité touche désormais toutes les professions, à tous les niveaux de qualification. économistes, sociologues, psychologues, politiques, syndicats, associations et organismes ont étudié et approché la pauvreté. Mais que pensent les juristes ? Que dit le droit à propos de la pauvreté ? Tel est le sujet de ce volume né d’un colloque qui s’est tenu à Dijon en 1999, à la Faculté de droit et de science politique de l’Université de Bourgogne. Si la pauvreté recouvre des réalités très différentes, si celles-ci doivent chaque fois être évaluées dans des contextes spécifiques, on en connaît les conséquences communes, notamment : précarité, carence sanitaire, interdiction bancaire et expulsion. De fait, on découvre en creux une sorte de « statut du pauvre » caractérisé par l’incapacité d’exercer des droits fondamentaux. Quels que soient les critères retenus par les statisticiens, la mesure de la pauvreté masque souvent les innombrables handicaps qui en résultent. L’ethnocentrisme des riches les rend aveugles à ces réalités. On ne peut pas voir, ni savoir, que la pauvreté est le premier facteur d’exclusion sociale – tant scolaire, pour les enfants, que professionnelle, pour les adultes.
Auteur
GROS, François
Editeur
Paris, Éditions du Seuil (Collection <i>Le Genre humain</i>)
Année
2002
Pages
434 p.
ISBN
9782020558068
Mot-clé
Pauvres - Pauvreté