"<i>Tu, felix Austria, nube</i>" : la dynastie des Habsbourg et sa politique matrimoniale à la fin du Moyen Âge (XIIIe-XVIe siècles). [Ouvrage].
Item
Titre
"<i>Tu, felix Austria, nube</i>" : la dynastie des Habsbourg et sa politique matrimoniale à la fin du Moyen Âge (XIIIe-XVIe siècles). [Ouvrage].
[Texte remanié d'une thèse de doctorat, Histoire, Paris I, 2003]
4° de couverture :
Toi, Heureuse Autriche, conclus des mariages. À la mort de Maximilien Ier en 1519, la dynastie de Habsbourg est parvenue à s'imposer durablement à la tête du Saint Empire Romain Germanique, monarchie électorale à laquelle elle avait accédé sous Rodolphe Ier en 1273. En deux siècles et demi, elle est aussi parvenue à rassembler patiemment un ensemble patrimonial sans pareil, passant d'un simple comté alémanique aux fondements d'un « Empire sur lequel le soleil ne se couchait jamais ». De prestigieux héritages, particulièrement bourguignon et espagnol, hongrois et bohême, furent récupérés suite à une heureuse politique matrimoniale, sans guerre de conquête. Sur huit générations, l'étude exhaustive des 58 mariages aboutis et de plus de 110 projets échafaudés recherche les motivations (territoriales, financières, militaires, religieuses) et les circonstances (soutiens ou oppositions diplomatiques) pour faire la part entre calcul visionnaire et hasard biologique. Tout en évitant l'extinction dynastique et la parcellisation domaniale, les chefs de famille devaient jouer sur « l'échiquier matrimonial » en fonction de la démographie (nombre d'enfants et sexe), des règles ecclésiastiques et nobiliaires, des rapports territoriaux. Les étapes de l'engagement matrimonial (enquêtes, promesses de mariage, fiançailles, procurations) et ses implications financières (dots, contre-dots, dons du matin, douaires) permettent de brosser un tableau général des mariages, cet aspect essentiel de la parenté et de l'histoire d'une grande famille à la fin du Moyen Âge.
[Texte remanié d'une thèse de doctorat, Histoire, Paris I, 2003]
4° de couverture :
Toi, Heureuse Autriche, conclus des mariages. À la mort de Maximilien Ier en 1519, la dynastie de Habsbourg est parvenue à s'imposer durablement à la tête du Saint Empire Romain Germanique, monarchie électorale à laquelle elle avait accédé sous Rodolphe Ier en 1273. En deux siècles et demi, elle est aussi parvenue à rassembler patiemment un ensemble patrimonial sans pareil, passant d'un simple comté alémanique aux fondements d'un « Empire sur lequel le soleil ne se couchait jamais ». De prestigieux héritages, particulièrement bourguignon et espagnol, hongrois et bohême, furent récupérés suite à une heureuse politique matrimoniale, sans guerre de conquête. Sur huit générations, l'étude exhaustive des 58 mariages aboutis et de plus de 110 projets échafaudés recherche les motivations (territoriales, financières, militaires, religieuses) et les circonstances (soutiens ou oppositions diplomatiques) pour faire la part entre calcul visionnaire et hasard biologique. Tout en évitant l'extinction dynastique et la parcellisation domaniale, les chefs de famille devaient jouer sur « l'échiquier matrimonial » en fonction de la démographie (nombre d'enfants et sexe), des règles ecclésiastiques et nobiliaires, des rapports territoriaux. Les étapes de l'engagement matrimonial (enquêtes, promesses de mariage, fiançailles, procurations) et ses implications financières (dots, contre-dots, dons du matin, douaires) permettent de brosser un tableau général des mariages, cet aspect essentiel de la parenté et de l'histoire d'une grande famille à la fin du Moyen Âge.
Auteur
DEBRIS, Cyrille
Editeur
Turnhout, Brepols
Année
2005
Type
Monographie
Pages
674 p.
ISBN
9782503516752
Mot-clé
Maison de Habsbourg
Politique matrimoniale
Mariages
Histoire politique
Empire romain-germanique
Empire des Habsbourg
XIIIe, XIVe, XVe, XVIe
Politique matrimoniale
Mariages
Histoire politique
Empire romain-germanique
Empire des Habsbourg
XIIIe, XIVe, XVe, XVIe