Rite, <i>ecclesia sui iuris</i> et implications institutionnelles. [Thèse].
Item
Titre
Rite, <i>ecclesia sui iuris</i> et implications institutionnelles. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire du droit, Paris, XI, 1997].
Résumé de la thèse :
Bien qu'il fut l'un des mots les plus employés dans l'Église catholique, le mot "rite" a été caractérisé, dans son utilisation, par une diversité de sens peu harmonieux, et entache d'un manque de précision qui l'a profondément affecté. C'est pourquoi, il a été mis en cause par Vatican II. Plusieurs étapes successives ont cherche à résoudre ce problème terminologique, avec tout ce qui en découle d'implications institutionnelles. À la suite de Vatican II, qui a utilise l'expression "église particulière ou rite", le <i>Codex iuris canonici</i> latin de 1983 a employé la formule "Église rituelle <i>sui iuris</i>" et le <i>Codex canonum ecclesiarum orientalium</i> a opté pour deux termes : "<i>Ecclesia sui iuris</i>", qui qualifie une communauté ecclésiale dans son entité canonico-ontologique, et "rite" qui est le patrimoine historique socio-religieux vécu par celle-ci. L'innovation recherchée vise, entre autres, l'unité de l'Église en légitimant l'existence des diversités dans l'unité de l'Église catholique. Une même foi n'est pas incompatible avec la diversité de traditions, de patrimoine et de la manière de vivre cette foi. Ceci nous conduit a interroger l'Église catholique elle-même sur son organisation et sur ses rapports avec l'Église latine et les Églises orientales catholiques. L'unification entre le pontife romain et le patriarche d'occident, entre les instances qui composent l'organisation de l'Église latine et celles de l'Église catholique, conduit, entre autres, à l'identification entre l'Église catholique et l'Église latine, ce qui affecte les rapports des Églises orientales catholiques avec l'Église catholique universelle. Cette dernière, pour pouvoir être à la disposition de toutes les Églises sans aucune discrimination ou partialité, ne doit pas s'identifier a une Église <i>sui iuris</i< déterminée. Ceci nous a conduit a faire des propositions organisationnelles au niveau de l'Église catholique et de toutes les Églises catholiques.
[Thèse de doctorat, Histoire du droit, Paris, XI, 1997].
Résumé de la thèse :
Bien qu'il fut l'un des mots les plus employés dans l'Église catholique, le mot "rite" a été caractérisé, dans son utilisation, par une diversité de sens peu harmonieux, et entache d'un manque de précision qui l'a profondément affecté. C'est pourquoi, il a été mis en cause par Vatican II. Plusieurs étapes successives ont cherche à résoudre ce problème terminologique, avec tout ce qui en découle d'implications institutionnelles. À la suite de Vatican II, qui a utilise l'expression "église particulière ou rite", le <i>Codex iuris canonici</i> latin de 1983 a employé la formule "Église rituelle <i>sui iuris</i>" et le <i>Codex canonum ecclesiarum orientalium</i> a opté pour deux termes : "<i>Ecclesia sui iuris</i>", qui qualifie une communauté ecclésiale dans son entité canonico-ontologique, et "rite" qui est le patrimoine historique socio-religieux vécu par celle-ci. L'innovation recherchée vise, entre autres, l'unité de l'Église en légitimant l'existence des diversités dans l'unité de l'Église catholique. Une même foi n'est pas incompatible avec la diversité de traditions, de patrimoine et de la manière de vivre cette foi. Ceci nous conduit a interroger l'Église catholique elle-même sur son organisation et sur ses rapports avec l'Église latine et les Églises orientales catholiques. L'unification entre le pontife romain et le patriarche d'occident, entre les instances qui composent l'organisation de l'Église latine et celles de l'Église catholique, conduit, entre autres, à l'identification entre l'Église catholique et l'Église latine, ce qui affecte les rapports des Églises orientales catholiques avec l'Église catholique universelle. Cette dernière, pour pouvoir être à la disposition de toutes les Églises sans aucune discrimination ou partialité, ne doit pas s'identifier a une Église <i>sui iuris</i< déterminée. Ceci nous a conduit a faire des propositions organisationnelles au niveau de l'Église catholique et de toutes les Églises catholiques.
Auteur
SLEMAN, Élias
Année
1997
Type
Thèse
Mot-clé
Droit canonique
Sémiotique juridique
Communautés religieuses
Communautés chrétiennes
Rites - Rituels
Sémiotique juridique
Communautés religieuses
Communautés chrétiennes
Rites - Rituels