Crime d'honneur, crime d'horreur ? Les homicides en Corse dans la seconde moitié du XIXe siècle : pratiques, autorités et représentations. [Thèse].
Item
Titre
Crime d'honneur, crime d'horreur ? Les homicides en Corse dans la seconde moitié du XIXe siècle : pratiques, autorités et représentations. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire, Paris I, 2014].
Résumé de la thèse :
À partir de sources inédites et exceptionnelles, à savoir les dossiers de procédure de plus de quatre cents affaires jugées aux Assises par le président Vincent de Caraffa (fonds privé conservé aux Archives de Bastia), nous proposons d’étudier la criminalité corse au second XIXe siècle, dans l’interaction des pratiques et de leur appréciation. La réalité insulaire fait état d’un impressionnant niveau de criminalité et montre que les violences reposent souvent (mais pas systématiquement) sur l’honneur. Les contemporains ne sont pas indifférents face à l’ampleur excessive et à la nature particulière des homicides, qu’il s’agisse des vendettas ou du banditisme, en Corse. Leurs discours, ceux des autorités comme ceux des simples citoyens, ceux des continentaux comme ceux des insulaires, sont loin d’être uniformes, mais tous concourent à la construction d’un « cas corse » à la fin du XIXe siècle. Or, l’idée d’une singularité absolue des pratiques criminelles du département peut pourtant être fortement relativisée, au regard de l’existence d’autres espaces violents et d’autres sociétés à honneur en France et en Méditerranée. S’il n’est donc pas véritablement attesté par les faits, le « cas corse » n’en existe pas moins, puisqu’il est présent dans les imaginaires du temps.
[Thèse de doctorat, Histoire, Paris I, 2014].
Résumé de la thèse :
À partir de sources inédites et exceptionnelles, à savoir les dossiers de procédure de plus de quatre cents affaires jugées aux Assises par le président Vincent de Caraffa (fonds privé conservé aux Archives de Bastia), nous proposons d’étudier la criminalité corse au second XIXe siècle, dans l’interaction des pratiques et de leur appréciation. La réalité insulaire fait état d’un impressionnant niveau de criminalité et montre que les violences reposent souvent (mais pas systématiquement) sur l’honneur. Les contemporains ne sont pas indifférents face à l’ampleur excessive et à la nature particulière des homicides, qu’il s’agisse des vendettas ou du banditisme, en Corse. Leurs discours, ceux des autorités comme ceux des simples citoyens, ceux des continentaux comme ceux des insulaires, sont loin d’être uniformes, mais tous concourent à la construction d’un « cas corse » à la fin du XIXe siècle. Or, l’idée d’une singularité absolue des pratiques criminelles du département peut pourtant être fortement relativisée, au regard de l’existence d’autres espaces violents et d’autres sociétés à honneur en France et en Méditerranée. S’il n’est donc pas véritablement attesté par les faits, le « cas corse » n’en existe pas moins, puisqu’il est présent dans les imaginaires du temps.
Auteur
PARSI, Caroline
Année
2014
Type
Thèse
Mot-clé
Crimes d'honneur
Concept d'honneur
Vandetta
Banditisme - Bandits
Répression pénale
Corse
XIXe
Concept d'honneur
Vandetta
Banditisme - Bandits
Répression pénale
Corse
XIXe