Entre le trône et l’autel : la grande aumônerie de France sous l’Empire et la Restauration (1804- 1830). [Thèse].
Item
Titre
Entre le trône et l’autel : la grande aumônerie de France sous l’Empire et la Restauration (1804- 1830). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Paris IV, 2012].
Résumé de la thèse :
La grande aumônerie désigne traditionnellement, en France, le clergé chargé de l’exercice du culte auprès du souverain et de ceux de ses sujets attachés à sa personne. Longtemps cantonné à la cour, ce service connaît, dès sa recréation par Napoléon au moment du passage à l’Empire jusqu’à sa suppression par la monarchie de Juillet, un développement sans précédent. L’amalgame de différentes composantes, à commencer, sous la Restauration, par l’aumônerie militaire, transforme le modeste département aulique en une institution présente à l’échelle nationale, dont les effectifs équivalent à ceux d’un petit diocèse. Le présent travail s’interroge sur la manière dont l’existence d’un tel clergé affecte concrètement le fonctionnement du système concordataire, à travers l’étude de ses structures, de son personnel et de son activité pastorale. Il pose aussi la question du poids politique du clergé de cour dans la direction des Affaires religieuses en régime constitutionnel. Il conclut sur un constat : celui de la marginalisation, avant même sa disparition, de la grande aumônerie, soulignant par contrecoup la solidité des institutions de régulation des cultes mises en place par Bonaparte. L’antique alliance du Trône et de l’Autel fait alors place, définitivement, à la relation purement administrative de l’Église et de l’État.
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Paris IV, 2012].
Résumé de la thèse :
La grande aumônerie désigne traditionnellement, en France, le clergé chargé de l’exercice du culte auprès du souverain et de ceux de ses sujets attachés à sa personne. Longtemps cantonné à la cour, ce service connaît, dès sa recréation par Napoléon au moment du passage à l’Empire jusqu’à sa suppression par la monarchie de Juillet, un développement sans précédent. L’amalgame de différentes composantes, à commencer, sous la Restauration, par l’aumônerie militaire, transforme le modeste département aulique en une institution présente à l’échelle nationale, dont les effectifs équivalent à ceux d’un petit diocèse. Le présent travail s’interroge sur la manière dont l’existence d’un tel clergé affecte concrètement le fonctionnement du système concordataire, à travers l’étude de ses structures, de son personnel et de son activité pastorale. Il pose aussi la question du poids politique du clergé de cour dans la direction des Affaires religieuses en régime constitutionnel. Il conclut sur un constat : celui de la marginalisation, avant même sa disparition, de la grande aumônerie, soulignant par contrecoup la solidité des institutions de régulation des cultes mises en place par Bonaparte. L’antique alliance du Trône et de l’Autel fait alors place, définitivement, à la relation purement administrative de l’Église et de l’État.
Auteur
HÊME de LACOTTE, Rémy
Année
2012
Type
Thèse
Mot-clé
Grand aumônier de France
Grande aumônerie de France
Église catholique
Concordat de 1801
Église et État
Cours impériales et royales
Courtisans
Prosopographie
Aumônerie militaire
Premier Empire
Restauration
XIXe
Grande aumônerie de France
Église catholique
Concordat de 1801
Église et État
Cours impériales et royales
Courtisans
Prosopographie
Aumônerie militaire
Premier Empire
Restauration
XIXe